Guns, Gore and Canolli 2

INFO
2018 – PC/MAC/PS4/ONE/SWITCH
Genre : Action
Joueur : Solo/Multi local
Développeur : Crazy Monkey Studios
Éditeur : Crazy Monkey Studios
PEGI 16
Testé sur PC

Je l’ai espéré dès que j’ai eu fini le premier. Cette frénésie, ce style BD… Tout y était pour fournir un Metal Slug like des plus respectable. Crazy Monkey Studio offre une suite aux aventures de Vinnie Cannoli. Plus beau, plus bordélique, plus long ? Ma réponse sera sans appel. Sortez la tronçonneuse, ça va démembrer !

Man of steel from Italia with guns
Cannoli est devenu un « héros » à la suite des événements de ThugsTown. Nous sommes maintenant en 1944 et un certain Don Sombre aimerait avoir Cannoli vivant. Il va foutre un bordel sans nom pour l’attraper mais notre Italien ne se laissera pas faire. Une histoire qui va réécrire l’Histoire avec beaucoup d’humour et de sang. J’ai été agréablement surpris pendant quelques heures du jeu. C’est un poil plus long que le premier. Un poil.

« On va faire une vraie suite ! On n’est pas chez Ubisoft ! »
Les Crazy Monkey ne nous trompent pas sur la marchandise. Ils ont revu beaucoup de choses et ils ont tout amélioré ou changé. On va commencer par la jouabilité qui devient beaucoup plus précise. On avance avec le joystick gauche et on vise avec le droit. Fini les tirs uniquement à l’horizontal, maintenant on vise partout. Un flic au-dessus de ma tête, je le défonce. Tirer en reculant ? Les doigts dans le nez de celui à qui j’ai coupé la tête. Le jeu prend alors une dimension verticale des plus savoureuse. On peut maintenant faire un double saut aussi. Idéal pour éviter les balles tout en continuant de canarder ailleurs que droit devant soi. Tirer des pruneaux sur l’ennemi en dessous de nous lors d’un saut vaut son pesant de spaghettis. L’ATH disparaît. Désormais la vie et les munitions s’affiche à côté de notre héros. Plus commode et surtout plus logique pour éviter de regarder la barre de vie qui était à l’autre bout de l’écran. Mine de rien, tous ces changements cumulés offre un souffle incroyablement frais au jeu.

Du sang sur un costume tout neuf
La partie graphique s’affine et s’affirme. Encore plus de détails, plus d’effets parallaxe et des lieux plus variés. Chaque ennemi à une animation qui lui est propre et j’avoue avoir pris le temps de les observer. Le grenadier qui jongle avec ses… grenades, le balourd qui se gratte le dos avec sa clef anglaise. L’ensemble est extrêmement vivant et cohérent. Le nombre d’ennemis différents est incroyable pour un jeu aussi court. Un travail génial et détaillé qui mérite respect. Les bras et les jambes de nos ennemis se découpent aussi plus facilement ce qui peut donner par moment des pluies de membres. Qui veut de la bolognaise sur ses pâtes ?

Musique et faits sonores
Les thèmes musicaux ne se foulent pas et restent très conventionnels. On les oublie vite et on préfère le son des pétoires, des personnes incinérées et des os qui craquent. Après, c’est le genre qui veut ça. Des thèmes qui empilent les stéréotypes italiens totalement inoffensifs.

Pas plus long mais plus complet que son aîné, Guns, gore and Cannoli défonce tout sur son passage. Le gameplay gagne énormément en profondeur, le rythme est plus soutenu et l’histoire complètement folle. Parfait seul ou à plusieurs. Chapeau ! Ce fut EXCELLENT.

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