Stardew Valley

INFO
2016 – PC/PS4/ONE
2017 – SWITCH
Genre : Simulation
Joueur : Solo/Multi en ligne
Développeur : Chucklefish Games
Éditeur : ConcernedApe
PEGI 7
Testé sur PS4
La vie m’emmerdait vraiment. Mon travail de bureau ne me convenait plus avec toute cette pression et toutes ces obligations. La vie me chiait littéralement à la face. Quand j’ai appris que mon grand-père allait claquer, je me suis empressé de le voir. Il cassa sa pipe peu de temps après. Il m’a légué une vieille ferme à Stardew Valley. Ce fut l’occasion pour moi de partir loin de toute cette ville, loin de toute cette vie, loin de ce stress. En attendant le bus, j’ai lâché un grand soupir de soulagement. Un nouveau départ. Dans ta face la vie !

Fantasia chez les ploucs
Vous connaissez bien évidemment le film que je cite (après une brève recherche dans Google) et vous m’en voyez ravi. Le jeu va donc se dérouler dans le petit village de Pelican Town. Le but est des plus simple : fais ce que tu veux. Pas d’objectif principal, quelques « missions » secondaires qui servent plus de tutoriels qu’autre chose et surtout la liberté de mener la vie que l’on veut dans le village et ses alentours. Après, on est dans une simulation de ferme. Non ? Revenez ! Je me suis mal exprimé. Une simulation de vie option agriculture/social. Toujours pas ? Paragraphe suivant.

« Merde ! J’ai oublié d’arroser mes légumes ! »
Au début du jeu, la ferme sera un peu beaucoup en bordel. Alors, on prend les bons outils et on va couper quelques arbres et tailler les hautes herbes. Ho ! Un point d’eau. Parfait pour remplir mon arrosoir. Où vais-je pouvoir planter mes radis ? Il me faut d’autre graines, je vais aller voir le petit marchand du coin… Vous l’aurez compris, on fait sa petite vie. Le cycle jour/nuit sera bien évidemment à prendre en compte et retenir les heures d’ouverture des magasins primordiale. De file en aiguille, on organise ses journées, on revend ce que l’on cultive et on augmente notre capital pour agrandir la ferme. Les vaches et les poules débarquerons aussi mais ce n’est pas une obligation. Le cycle des saisons sera aussi de la partie, on ne sera pas tous les jours en été nom d’un chien ! Chien ? Oui ! Le jeu vous offrira un animal de compagnie. J’ai choisi un chat et il s’appelle Cédric car il ne branle rien. Bref, chaque partie sera différente et c’est vraiment super bien fait. Chacun son rythme et sa manière de faire. Pour ma part, je m’occupe de mes poules pour avoir des œufs et en faire des pots de mayonnaise.

Tu as pris ta barre d’énergie ?
Notre personnage a droit à sa barre d’énergie. Elle se situe en bas à droite de l’ATH. Couper du bois, arroser les légumes ou encore casser de la pierre consommera cette dernière. Il faudra donc bien veiller sur elle et manger régulièrement pour ne pas avoir un game… Non, pas de game over dans ce jeu. Notre personnage tombera de fatigue et se réveillera le lendemain la tronche dans le cul. On apprend donc à mieux gérer cette énergie et à se coucher à une bonne heure pour être en forme le lendemain. Une question dans le fond ? Le village ? Les villageois ? Je vais en parler derechef.

Pelican Town Social Club and Co
Interagir avec les résidents du village est tout à fait possible. Discuter de la pluie et du beau temps avec eux permettra d’augmenter les affinités. Il sera possible de leur offrir deux cadeaux par semaine pour s’en mettre certain dans la poche et même atteindre des pièces jusque-là interdites dans leur bicoque. Je tiens à préciser qu’eux par contre ne vous offrirons pas souvent de cadeaux. La vie est une chienne. Et le sexe ? Je vais répondre vite à cette question. Oui, on peut draguer, se marier et même avoir des enfants. Je m’arrête là. Je laisse la surprise pour la suite.

Si Ju va bien, c’est Ju va…
Mine et exploration seront aussi à l’honneur dans ce jeu indépendant fourre-tout. Quand on manque d’élément ou de tune, pas de panique on va à la mine. Elle est immense et pleine de surprise. Des phases de combats vont alors avoir lieu. Elles seront… comment dire… pas bien passionnantes. Ce n’est pas mauvais mais pas bien passionnant. C’est rigide, pas vraiment précis et long. Certaines de ces situations seront vraiment drôles malgré elles, c’est toujours bon à prendre quand on sait que c’est le seul vrai reproche que je fais au jeu. Surtout que le jeu a été créé par une seule personne. Vous avez bien lu. Monsieur Éric Barone, je te salut et te remercie pour les dizaines d’heures que j’ai passé sur ce jeu.

Quand la musique est bo…*Pan*!
Chaque saison à ses thèmes musicaux. C’est minimaliste mais le pari est réussi. Maintenant excusez-moi, le Guinness Book m’appelle pour le paragraphe le plus court de mon site.

Et les graphismes ?
Une 2D pleine de charme s’offre à nous. Chaque saison aura sa personnalité et ses propres intempéries. La neige de l’hiver, les pluies du printemps ou encore les orages d’été viendront le bordel dans vos champs. Une touche réaliste qui nous demandera d’appréhender chaque saison de manière différente. Les animations sont charmantes comme tout. La 2D est exploitée au maximum et je ne peux que m’incliner devant la charge de travail abattue. Je vais m’arrêter un instant sur le choix très pixel-art des graphismes. Le choix est malin, il nous offre un côté dessin animé qui tranche avec les simulations (un peu chiantes) telles qu’on les connait. Cela dit, ça n’empêche pas le jeu de nous offrir des finesses graphiques sur certains détails, comme les fleurs volantes d’automne. L’amalgame de tout c’est un délice pour nos rétines, loin des polygones dégueulasse d’une motte de terre d’une simulation allemande.

Beaucoup plus profond qu’il n’en a l’air, Stardew Valley offre une simulation de vie sans pression extrêmement bien faite et complète. Voir son potager évoluer, jouer les aventuriers dans la mine et sympathiser avec les habitants offre un sel tout particulier.

Les jours passent puis les saisons et enfin l’année dans un « déjà » prononcé à voix haute le plus naturellement du monde. Je n’ai pas parlé de tout ce qui est possible de faire dans le jeu. Pire, j’ai effleuré les possibilités dans mon test. Inutile de tout énumérer pour me justifier : ce jeu est EXCEPTIONNEL.

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