SNK 40th Anniversary Collection

INFO
2019 – PS4
2018 – SWITCH
Genre – Compilation
Joueur – Solo/Multi local
Développeur – SNK
Éditeur – NIS America
PEGI 16
Testé sur PS4

C’est le moment de passer à l’action. Pourtant, je suis loin d’être prêt : ma casquette tient mal, ma moustache est mal taillée et mon marcel est bien trop petit. C’est simple, ça me colle aux abdos et c’est pas confortable du tout. Mon arme est chargée, mon collier de grenades est prêt, mes poches sont pleines de couteaux, de nunchakus, de shurikens, de mines et -petite coquetterie- de canons sciés en cas de corps à corps. Des corps qui tombent sous chaque balle, explosent sous chaque grenade et merde ! Je me suis bouffé une dizaine de balles dans le bide. Pas grave, il me reste un continue et des pièces de 5 francs ras la poche.

Tout une époque
Comme la routine m’épuise autant qu’un vieux blog qui va détester un film que le reste du monde à aimé, je vais commencer par la fin. A savoir si cette collection est opportuniste et surfant sur la vague de notre nostalgie. Nous sommes clairement dans une période où le rétro est partout : Nes mini, Super Nintendo mini, PlayStation classic. Je repense aussi à la Neo Geo X Gold ou encore la Neo Geo Mini pour être en rapport avec le test que vous êtes très certainement entrain de déguster comme un bon vin. Avec SNK 40th Anniversary, un seul mot va revenir : amour. L’amour de nous faire découvrir et redécouvrir ces jeux, l’amour d’en parler dans une section « musée » très agréable à parcourir et permettant d’en apprendre plus. L’amour de parler d’une génération de jeux sans complexes. Ajoutons à cela des options pour la taille d’écran, le choix de la version japonaise ou américaine ou encore le choix entre la version console et arcade. SNK ne joue pas la carte de la facilité et c’est pour notre plus grand bonheur.

Seul ou à plusieurs, il n’y a pas d’heure
On remarque rapidement une chiée de jeux où l’on peut dézinguer tout ce qui bouge. C’est cool seul et génial à plusieurs. Je pense à la trilogie Ikari Warriors, qui nous fait défourailler à un train d’enfer. Ça détend, on râle, on s’insulte, on saute de joie et surtout on apprécie de pouvoir « continuer » à l’infini. On trouve aussi un mode rembobinage, bien pratique pour les jeux de plateforme qui aiment à nous ramener au début du niveau dès qu’on se loupe. Plein d’éléments qui font plaisir. En résumé : on peut être rejoint pendant la partie sans se prendre la tête et finir le jeu en 1h bien tassé. Bien vu !

Tu vas nous passer tous les jeux un par un ?
Évidemment que non, une très belle liste des 24 titres va suffir :

Il faut accepter l’absence des King of Fighter et Metal Slug. C’est ainsi. Ils auront, on espère, droit à leur place dans un volume 2. Je vais vous donner ma théorie : je la vois comme une compilation découverte et ajouté dedans ces deux licences nous aurait certainement détourner de l’excellent Crysalis par exemple. SNK ne se résume pas à ça et c’est à mes yeux tout aussi important de faire connaître le reste. Le musée permet de découvrir les bornes d’arcades et même leurs manuels, c’est une fois de plus très bien fait.

Cette compilation c’est de la nostalgie en boîte. Un voyage rétro et une halte capitale pour toute personne s’intéressant à l’histoire du jeu vidéo.
TRÈS BON

 

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