DISGAEA 7: Vows of the Virtueless Software

J’avais déjà parlé en 2020 du retour de Disgaea 4. Entre-temps, je n’ai pas eu le temps de tester le 5 et le 6. Qu’a cela ne tienne, comme les histoires ne se suivent pas, j’ai démonté le 7. J’adore les tactical, c’est comme ça. C’est la vie.

Un beau bordel
Ce septième opus va se dérouler dans l’univers du Bushido, avec un code d’honneur, des grosses répliques qui tachent tout du sol au plafond, des épées et de l’humour parfois graveleux. Notre héros Fuji est… Comment dire, cupide et très égocentrique. Le second personnage n’est pas en reste. Pirilika adore entreprendre et dépenser un max de fric dans ses projets. De plus, elle aime tout le monde. C’est donc bien normal qu’elle donne un max de pognon à Fuji en échange d’un servi rendu par ce dernier. Mais il faut aussi que Pirilika aille au bout de son rêve dans la vie, car c’est noté dans un contrat alambiqué que Fuji à signer sans vraiment le lire. Je pourrais aussi ajouter les 7 reliques infernales, mais c’est déjà assez bordélique comme ça. On va croiser du monde, avoir des discussions absurdes et surtou avoir des combats. Ma transition est incroyable, n’est-ce pas ?

Le Nirvana du Tactical
Laissons de côté l’histoire pour se concentrer sur l’essentiel : les combats. Ceux de Disgaea 4 étaient déjà très complets mais là il faut avouer que NIS à mis les petits plats dans grands avec les vingt-huit couvert, le bavoir, les verres d’eaux de chauds à froid et dix serveurs à votre service. C’est un régal de jouer les stratèges. L’arrivée des Megamax va aussi bien faire évoluer la licence. Tout comme les Pokémon, une jauge remplie pourra permettre de transformer un de nos héros en immense avatar installé en bord de map avec une puissance de frappe bien supérieure. On trouve aussi le mode luciférien, qui va être comme une furie sur plusieurs tours avec des attaques propres. Mais ce magnifique ciel bleu, maculé d’oiseaux resplendissant, va avoir un nuage. Notez ici que la transition pour énumérer le problème du jeu est des plus malignes quoique moins bien que la précédente.

No signal
Le passage à la 3D n’est pas une mauvaise chose. C’est même plus agréable pour la lecture du terrain. Cependant, placer le curseur où on veut du premier coup n’est pas chose facile. Il faut alors penser en trois dimensions et se dire que si le curseur n’est pas sur terre, il est dans la mer. Il faudra alors avancer jusqu’à retrouver la terre. Je vous vois arriver tout de suite avec vos remarques. Quand vous aurez le jeu, on en reparlera. Bref, placer le curseur est un art. En-dehors de ça le reste est génial, mais c’est important à prendre en compte.

Les graphismes
La licence Disgaea a toujours privilégié le contenu plutôt que la forme. Graphiquement, ça fait le taf et c’est toujours aussi coloré. Sur PS5, pas de ralentissement. Tout est parfaitement fluide.

Mon avis
En dehors d’un curseur à revoir, Disgaea 7 est titanesque de par son contenu et son aventure. L’histoire est barrée, les combats passionnants et c’est plutôt beau. J’aime me noyer dans les statistiques de mes héros et le beurre avec du roquefort. Des plaisirs simples de la vie quoi.