Disgaea 4 : complete +

INFO
2019 – PS4/Switch
Genre – Tactical
Joueur – Solo
Développeur – NIS
Éditeur – NIS
PEGI 12
Testé sur PS4

 

J’adore jouer aux échecs. Les combinaisons sont infinies et les parties peuvent durer plusieurs jours pour les plus pointilleux. Des parties tellement serrées que même le perdant est méritant. Une bataille mené d’une main de fer jusqu’à la chute du roi. Si vous cherchez un rapport avec le jeu qui est testé ici, je m’en vais vous expliquer. Mes introductions aiment faire n’importe quoi et ce n’est pas l’utilisation d’un fouet qui les rendra moins sauvages. De plus, évoluer et réfléchir sur un damier est le propre du Tactical-RPG. La comparaison s’arrête là avec la notion de tour par tour. Ce n’est pas bien épais mais c’est mieux que rien. J’en profite pour dire que j’ai découvert cette licence quand j’ai reçu ma copie de test. Moi qui adore le genre et défonce encore les XCOM et autres Banner’s Saga, ce fut la surprise de l’année 2019 quand j’ai entamé le jeu. Je n’ai pas fait les précédents (mais j’y songe) et le test sera donc sur cette version sans la sans référence aux autres.

Un genre inoxydable
Il s’agit ici de la troisième version de ce quatrième opus. Sorti la première fois sur PS3 en 2011 sous le nom de Disgaea 4 A Promise Unforgotten puis Disgaea 4 A promise revisited en 2014 sur feu PSVita avec beaucoup de supplément et incluant les DLC sortis sur PS3 pour une durée de vie encore plus élevée, Disgaea 4 est décidément increvable est sort désormais sur PS4 dans une édition qui pue la sardine pour notre plus grand plaisir. Notons que la version physique du jeu sort dans une édition avec marque ta page et autre jaquette réversible nommée A promise of sardines. C’est bon les sardines. La sardine est une excellente source d’acides gras essentiels oméga-3 et bon pour la circulation du sang. Mais putain pourquoi il parle de sardine ?

In sardine we trust
Valvatorez s’est fait une promesse envers lui-même. Ne plus se nourrir de sang humain. Notre vampire et ancien tyran qui ne se consacre plus qu’à manger des sardines (vous l’avez ?). Il est en compagnie de son fidèle serviteur Fenrich et des Prinnies. Ces derniers sont comme ses Oompa Loompa. Je n’en dis pas plus sur eux si vous découvrez comme moi la licence. Après un tutoriel extrêmement long et bavard, les Prinnies vont se faire kidnapper et Valvatorez, accompagné de Fenrich, va devoir se lancer dans une drôle d’histoire pour les retrouver. Un scénario complètement barré qui m’a fait marrer tout le long. J’apprécie de voir un tactical avec un univers aussi humoristique. On n’est pas chez Banner’s Saga. Les personnages sont attachant et les dialogues plutôt bien écris. Une excellente surprise.

2011 es-tu là ?
Je vais parler directement des graphismes qui sont mignon tout plein. Ce n’est pas du tout ironique et ce côté 2D/3D est largement suffisant pour jouir du jeu dans une fluidité impeccable. La direction artistique est très éclectique avec beaucoup de lieux et d’ambiances différentes. Même si le spectre de 2011 plane au dessus du jeu, on peut quand même saluer un choix graphique qui, comme Jane Fonda, traverse plutôt bien le temps. Mais comme rien n’est parfait dans ce monde de brute sans limites et sans loi, je vais pester un peu contre les angles de vues, même si le jeu propose de choisir l’angle et de zoomer/dézoomer. J’ai tenté de choisir le plus souvent l’angle le moins pire. C’est lourd dans certain lieu et c’est chiant pendant les combats mais on finit par vivre avec. De plus, les décors sont chargés. C’est brouillon brouillon. Dommage ! Néanmoins, comme le système de combat est passionnant je vais juste mettre une claque sur les doigts à cette caméra.

Mode combat peta patati patata
Putain que c’est bon ! Se déplacer sur le quadrillage et escamoter des attaques est un vrai plaisir. Attaquer, défendre, soulever et former une tour… Les geocubes viennent donner du sel à l’ensemble. Les possibilités multipliées par la classe de chaque personnage donnent une infinité de combinaisons. Les mega-monstres sont comme leur nom l’indique très puissant mais aussi très vulnérable. Tout un calcul pour s’en sortir et un véritable bonheur pour les neurones. Le Tactical à son meilleur.

Base en basse court
Le Hub, zone des commerçants et de repos, enfin la base quoi, est finalement très convenu. Quelques commerces et autres donneurs de conseils pour un lieu où on va y faire toujours la même chose. Dépenser les Hells (la monnaie du jeu) pour avoir le matos le plus puissant possible. La routine.

Mon avis
Mais quelle belle surprise ! Pester contre la caméra ne m’a pas empêché de prendre mon pied ! La profondeur des combats vaut l’investissement à lui tout seul. On ajoute à cela un scénario qui mêle absurde et émotion et nous avons un très bon tactical-RPG bourré d’humour.

Comment ai-je pu passer à côté de cette licence ? Si vous êtes prêts à vous battre avec la caméra pour profiter de combats aussi passionnants que complexe, c’est à faire absolument.
TRES BON

1 thought on “Disgaea 4 : complete +

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