BOMB RUSH CYBERFUNK

Né dans les années 80, découvrant progressivement les jeux vidéo, les disques de démos, les cartes mémoires défaillantes, les PSOne à l’envers, les émeutes pour une PS2 puis les exclus Sega parce que c’est plus fort que toi. Impatient d’avoir une Dreamcast avec ses 128 bits et la carte mémoire dans la manette. Un jour, c’est avec un bol de céréales que Jet Set Radio vient s’ajouter aux skate shoes, baggy et autres vêtements XXL aux couleurs improbables mais tellement stylées. De la ride, du graff et du bon son. Toute une époque. Qui pour ressusciter un tel titre ? Non, c’est pas Jet Set Radio futur sur Xbox de 2002. Putain 2002 ?!

C’est quoi ?
Bomb Rush Cyberfunk est un hommage à Jet Set Radio avec la puissance des consoles actuelles. On se déplace à la troisième personne dans des zones semi-ouverte. Le jeu pu les années 90 sur plus de 35 kilomètres et oui c’est un putain chiffre choisi au hasard.

Les graphismes du turfu
Graphiquement, on est sur de l’identique à l’original sauf que nous sommes sur next-gen. Le Cel Shading se montre sous son meilleur jour et la direction artistique est impeccable. L’aspect très carré dans les formes nous souffle un vent de nostalgie dans la gueule. C’est fluide, pas de ralentissement. C’est parfait.

Le gameplay, c’est de la balle
Une fois de plus, on garde la base de Jet Set Radio et on la modernise. Ce n’est pas toujours très précis, mais ce n’est pas grave. On kiffe se faire une rampe, un double saut, un rebond sur un panneau publicitaire, un graff et ça repart. Les tricks sont automatiques et les combats pas toujours très intéressants. En absolu, rien à dire. Pas fou au niveau des vibrations de la manette, mais c’est un détail.

Et l’histoire
Une histoire qui va vous faire perdre la tête. Voilà. No spoil, c’est pas le style de la maison du Tiroir à Jeux depuis 2017.

Mon avis
Se faire madelaine de prouster la gueule comme ça, ce n’est pas commun. L’hommage est non seulement réussi, il fait perdurer le principe de Jet Set Radio pour le plus grand des nostalgiques comme moi. Un bonheur pour les yeux et les oreilles.