Bayonetta & Vanquish 10th anniversary

INFO
2020 – One/PS4
Genre – Action
Joueur – Solo
Développeur – Platinum games
Editeur – Sega
PEGI 18

Putain 10 ans. Quand j’ai vu arriver mon pote sur son scooter, je me suis dit qu’il avait encore de quoi faire chauffer la Xbox 360. Il sort effectivement de son manteau un jeu avec le liseré vert, signe distinctif de la console de Microsoft. La jaquette était en « 3D » avec le plastique strié qu’il faut bouger doucement de droite à gauche pour apprécier le relief. C’est le bon mot : relief. On pouvait y lire Vanquish. Le jeu promettait beaucoup et je n’ai pas été déçu. Platinum Games et SEGA nous avait déjà servi le génialissime Bayonetta sur un plateau en or massif de cent kilo orné de diamants, de saphirs et de topazes. C’est désormais leur dixième putain d’anniversaire et bordel de merde c’est toujours aussi bon.

Encore des jeux remasterisés
Oui et il y en a effectivement une chiée en ce moment. Mais quand c’est bien fait on ne dit jamais non. Surtout quand ça donne l’occasion de faire ce que nous avions raté à sa sortie dans de meilleures conditions. C’est ici le cas avec ce bundle Bayonetta & Vanquish qui nous offre les meilleurs jeux de défouraillage de cette décennie, rien que ça. Alors quand en plus les deux jeux sont proposés pour le prix d’un seul, on se doute que c’est nettement plus intéressant que d’acheter The Witcher 3 sur Switch. Comment ça, ce n’est pas comparable ? Revendre soixante euros un jeu de 2015 en version moche n’en fait pas un remaster et encore moins une bonne comparaison. C’est vrai ? C’est plutôt du foutage de gueule. D’ailleurs à quand la version IOS et Android ? Bref, je m’égare. Quand on ressort un jeu, il faut un minium de respect pour celui qui l’achète et surtout celui qui le découvre. Quand ces jeux sont sortis en 2010, ils honoraient sans difficulté la puissance des consoles de cette génération et c’est le même traitement pour cette mouture 2020. De la 4K et du 60 fps pour des jeux qui ont décidé de vivre avec leur temps. Il est aussi important de souligner que les termes « remaster », « HD » ou encore le désormais cultissime « Definitive Edition » ne sont pas écrit en gros sur la jaquette. Pour vivre heureux, il faut vivre caché.

Bayonetta gueule va finir sur le sol avec mon talon dans ton oreille pour pas dire ailleurs
L’envoûtante Sorcière de l’Umbra se réveille après un demi-millénaire dans les limbes, sans aucun souvenir de son mystérieux passé. Immédiatement plongée dans la bataille, elle doit vaincre d’innombrables ennemis pour reconstituer la vérité. J’avoue que ce synopsis est extrait du communiqué de presse et que je n’ai pas mieux. Non franchement là je m’incline. Puis c’est surtout mon avis qui compte. Bayonetta fut une révélation immédiate en 2010. Beau, drôle et putain de défoulant le jeu m’a offert des dizaines d’heures de plaisir. Ne se prenant absolument pas au sérieux, Bayonetta à poser toutes les règles du bon jeu d’action. De plus, les dialogues sont dignes d’une série B, les bastons sont dantesques, Bayonetta distribue les marrons au milieu d’une foire d’empoigne des plus sanglante. Le niveau de difficulté est totalement réglable avec le mode très facile et ses combos automatiques et le mode qui va filer des ampoules aux doigts pour les amoureux de challenge. Bien évidemment le jeu est aussi fluide qu’un pet sur une toile cirée.

Vanquish le jeu, pas la voiture
Si le jeu et la Lamborghini ont bien quelque chose en commun c’est la vitesse. Je vous laisse lire mon magnifique copier/coller et on se retrouve après. « La Terre, en proie à la surpopulation et à la raréfaction des ressources, demande l’aide de Providence, une colonie spatiale alimentée par énergie solaire. Alors que Providence tombe soudainement aux mains d’un groupe rebelle et que sa technologie se voit utilisée pour anéantir des villes, la reconquête de la colonie spatiale est confiée à un commando de l’espace surentraîné. » Ça va chier copieux et envoyer de la cabriole armée jusqu’aux dents. Sam Gideon est un homme d’action qui va pouvoir ralentir le temps et surtout évoluer au milieu d’une action tellement frénétique que Michael Bay en porterait plainte avec trente avocats et une banane. Tout s’enchaine à la vitesse de l’éclair et pas le temps de fumer une clope. Enfin si, la première taffe avant de se relancer dans l’action. L’animation de ce personnage est à voir au moins une fois dans sa vie de joueur. Inutile de préciser que aussi bas de plafond que soit le scénario, on s’en cogne comme de l’an quarante et on embrasse un enchainement épileptique de situation toutes aussi speed les unes que les autres. Shinji Mikami, le père de Resident Evil nous offre une collaboration en mode yolo avec Platinum Games. Ce même studio qui a produit l’excellent Mad World sur Wii, oui madame. Autant dire que le duo nous envoi des coups de savate dans la gueule avec ce Vanquish.

Mon avis
Ho putain comme c’est bon, fluide et beau !

Un duo d’enfer sous son meilleur jour et incontournable pour tous les amoureux du genre.
EXCEPTIONNEL

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