Arise, a simple story

INFO
2019 – PS4/One/PC
Genre – Aventure / Plateformes
Joueur – Solo/Coop
Développeur – Piccolo Studio
Éditeur – Techland Publishing
PEGI 7

C’est en sommeillant devant un documentaire sur l’espace que je me lance dans l’écriture du test de Arise. Je me remémore le jeu en jetant de temps en temps un regard sur une veille modélisation 3D de la surface de Mars officiel de la NASA. Le jeu m’a laissé un beau souvenir. Une interview d’un astronaute. Arise est très beau quand même. Mais putain, depuis quand la NASA vend des t-shirts et des polos ? Que sommes nous face à l’immensité ? Y aurait-il un lien entre ce documentaire et l’écriture du test ? Le destin a-t-il sa place dans ces lignes ? Je ne vais bien évidemment pas répondre à ses questions mais donner mon avis sur un jeu qui m’a touché. C’est déjà pas mal.

Cacher cette histoire que je ne saurais voir
Je n’aime vraiment pas dévoiler les histoires de ce genre d’aventure. Nous incarnons un brave gaillard barbu qui peut manipuler le temps sur quelques secondes. Un moyen de rendre cette histoire essentiellement narrative mais plus interactive qu’un Journey par exemple. On prend notre temps et on admire les paysages en nous abreuvant au goutte à goutte de l’histoire qui peut se vivre en solo ou en duo.

Colore la foule, colore mes peines
L’aspect visuel du jeu est extrêmement agréable à l’œil. Un aspect minimaliste maîtrisé qui donne la part belle à une explosion de couleurs. Tout est cohérent dans des niveaux pourtant très différents. L’ensemble offre une fluidité exemplaire. On suit l’aventure comme on feuillète un grand et beau livre illustré. Du très bon boulot.

C’est lourd dingue
Avec un jeu de mot aussi pourri je peux pourtant enchaîner sur la jouabilité du jeu. Ce malheureux petit point noir qui gâche un peu cette expérience. Notre personnage se déplace sans aucune difficulté mais dès qu’il s’agit de sauter, c’est rapidement une autre histoire. C’est lourd, pas super précis et le temps « j’appuie sur le bouton/mon personnage saute » est bien trop élevé pour être logique. Il faut donc un temps d’adaptation qui pas ne va gêner certains et emmerder les autres souhaitant une plus grande réactivité. Pour ma part je me suis adapté à cette jouabilité même si j’ai quand même râlé souvent. Rien d’insurmontable car nous sommes dans un jeu essentiellement narratif qui ne demande pas d’avoir fini les faces C de Céleste sur le clavier d’un PC portable. En résumé, une jouabilité gâchée par des sauts bien mal calibré.

Tu donnes déjà ton avis ?
Il est difficile d’en dire plus sur le jeu pour trois raisons que m’en vais vous énumérer à l’aide de tirets permettant de mettre en valeur chaque affirmation :
– Le jeu est épuré au maximum
– Raconter l’histoire serait un sacrilège
– Pas besoin de tartines de paragraphes pour expliquer que j’ai aimé ce jeu.
La musique nous berce, on avance encore et toujours et on aime étrangement les escargots. Si vous avez aimé The Garden Between ou encore Journey, il saura vous conquérir sans trop forcer.

Beau, poétique et touchant Arise se prend les pieds dans le tapis de la jouabilité. En reste un très bon jeu que chaque personne sensible au genre se doit d’impérativement faire.
TRÈS BON

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