ALAN WAKE 2

INFO
2023 – PC / PS5 / SERIES
Joueur – Solo
Editeur – Epic Games
Développeur – Remedy Entertenement
PEGI 18
Testé sur PC

Faisont une vérification générale. J’ai terminé Alan Wake sur Xbox 360 puis sur PC et enfin en remastered sur PS5. J’ai lu la maison des feuilles, mais pas eu le courage de finir Control, le dernier Remedy en date avant Alan Wake 2. Control s’était bien trop de gun fight au milieu d’une histoire pourtant passionnante. Mais trop d’action tue la narration. Control, c’est un très bon jeu, mais pas le meilleur Remedy. Une vitrine pour le ray tracing et surtout l’occasion de prendre la température d’un studio qui s’est spécialisé dans les TPS surécrit mâtiné de flingues. Alan Wake 2, annoncé dans un easter egg de Quantum Break, faisait saliver. Pourtant, quand le studio annonce peut de temps après le développement de Control, beaucoup on cru a une blague de mauvais goût pour un jeu qui ne verra jamais le jour. Et pourtant, Alan Wake 2 est bien là. Remedy, aura-t-il retenu la leçon de la narration ? Le jeu, va-t-il encore foutre les console à genoux ? C’est la fin de cette trop longue introduction. Sous vos applaudissements. Alors oui, a ceux qui vont me faire la réflection – je vous vois venir – que je n’ai pas fait le DLC AWE de Control, je vais leur répondre très simplement : un jour peut-être.

Faut-il avoir fait le premier ?
Oui. Ce n’est pas négociable mon petit Kevin. Tu chopes le premier sur la plateforme que tu veux, tu le fais puis tu reviens me voir. Ce n’est pas possible ! Qui commence Retour vers le futur par le 2 ? Qui commence Star Wars par l’épisode 1… Alors c’est juste, mais c’est un mauvais exemple. Alan Wake 2 est une suite direct avec énormément de références au premier.

Ça parle de quoi ?
Alan Wake 2 est donc la suite direct du premier. Nous laissant sur une fin passionnante et passionnée, la suite se devait d’être à la hauteur. Saga Anderson (interprété par Melanie Liburd), une agente du FBI réputée arrive pour enquêter sur les meurtres commis autour de la petite ville de Bright Falls. Elle découvre alors les pages d’une histoire d’horreur qui commence à se réaliser autour d’elle. Elle est accompagnée d’Alex Casey (interprété par Sam fucking Lake). Inutile de préciser que l’histoire est exceptionnellement bien écrite. C’est un bonheur à suivre. J’y reviendrai un peu plus bas.

Préface et présentation
C’est un jeu qui se joue à la troisième personne dans des zones semi-ouverte plutôt grande où nous évoluons un peu comme on veut. L’occasion de changer de personnages a des moments précis nous donne un peu de libre arbitre mais si ça ne change rien en soit. Les personnes auront des palais mentaux, qui serviront un peu de safe room pour organiser et mieux comprendre l’histoire. Grosso merdo, c’est un tableau avec des photos, des épingles et des punaises. Sherlock Holmes serait fière. Les combats quant à eux vont se faire avec une torche et une arme. On garde la base du premier Alan Wake en l’affinant : la pile est désormais subdivisée en nombre d’attaques possibles. C’est stressant et extrêmement dynamique.

Ho bordel comme c’est beau
Sur PC. Les joueurs PS5 et Series veuillez vous rasseoir. J’ai fait le jeu sur PC et l’ai vu tourné sur console. La version PC est nettement supérieure au niveau netteté et effets. Attention, ce n’est pas moche, c’est juste un peu flou sur console. Je vais donc donner mon avis complet sur la version PC, qui est par définition bien plus modulable. Avec la RTX 3060 TI de la rédaction, on a eu du 60fps et du ray tracing. Cependant, je n’ai pas gardé le RT pour mon test, car je ne voyais pas vraiment la différence et pour obtenir un gain de fluidité supplémentaire. Pour le reste, les potards à fond. C’est fin, c’est détaillé, les lieux sont criant de vérité. Idem pour la modélisation des visages. C’est la folie au niveau des effets de lumière. Soirée mousse pour la direction artistique et champagne pour la musique.

Comment passer d’un action-aventure à un survival-horror en 666 chapitres, une torche et un puzzle
Alan Wake 2, c’est Alan Wake qui a mangé du Silent Hill au petit-déjeuner. Résultat, une ambiance et un ton infiniment plus sombre. Une direction artistique plus sanglante et une histoire bien plus alambiquée. Sur le papier, c’est casse-gueule. En pratique, Remedy pose mes bijoux de familles sur la tables en hurlant. Le pire, c’est que ça marche parfaitement. L’ambiance est lourde à souhait, les jump scare pertinents et l’ensemble offre une vision de l’horreur très intéressante. L’ambiance va aussi passer par une spécialité du Studio: alterner entre prises de vue réel et jeux vidéo.

Cabotinage et balle perdue
Matthew Porretta est Alan Wake. Sam Lake est Alex Casey. Melanie Liburd est Saga Anderson. La plus-value des acteurs est indéniable. Porretta est paranoïaque à souhait pendant que Sam Lake offre le plus gros cabotinage de l’histoire des cabotinage. C’est toujours un plaire de le voir froncer les sourcils.

Gameplay et hurlements
Alan Wake 2 est un hybridé fascinant de narration et de gameplay. Pour faire simple, on va dans le lieu qui nous intéresse, on se renseigne sur place, on complète le palais mental, on se frite un peu contre du méchant et on résoud des énigmes. Aucune situation ne ressemblera à une autre. Le côté exploration rappelera les grandes heures de Silent Hill 3. C’est un complément.

Mon avis
C’est sûrement le jeu que j’ai le plus attendu. Le plus espéré. La claque est totale. Véritable lettre d’amour au genre de l’horreur, la production n’a aucun défaut à mes yeux. Possible, aussi, que je ne sois pas très objectif.

LA NOTE
Beau, horrifique et merveilleusement bien écrit, Alan Wake 2 est bel et bien le chef-d’oeuvre de Remedy.
PARFAIT

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