Worms Armageddon

INFO
1999 – PC/PS1/GBC/N64/DREAMCAST
Genre : Combat/Stratégie tour par tour
Joueur : Solo/Multi local et en ligne
Développeur : Team17
Éditeur : Atari
Testé sur PS1

Tout est parfaitement calculé. Rien ne doit manquer sur la table basse du salon. Votre pote vérifie s’il ne s’est pas fait enfler sur le rendu monnaie des pizzas. Le second ami va confirmer que les parts sont déjà coupées. Qui veux de la sauce piquante ? Le troisième invité de la soirée prépare un seau de glace pour y caler les bières. Même le cendrier géant arrive à trouver une place sur la table. Une fois assis, on ne bouge plus. « Une seule manette c’est quand même plus pratique pour jouer à quatre » lance celui qui a amené sa PlayStation dans un sac plastique. La partie va pouvoir commencer. Merde ! Cédric a oublié le Coca ! Ce sale traitre !

Je vous parle d’un temps…
Worms Amageddon est un jeu d’affrontement au tour par tour qui m’a marqué au fer rouge. Ce fer qui a la forme du logo nucléaire. L’ensemble se présente en 2D avec les décors entièrement destructibles et le but du jeu est d’éradiquer les équipes adversaires. Nos lombrics se foutent sur la gueule avec humour. C’est aussi simple que ça. En fait non, il n’y a pas que ça.

Entraînement et match à mort
Comme son nom l’indique, l’entraînement va nous aider à mieux lancer une grenade ou un mouton. Présenté comme de petites mises en situation, c’est un peu chiant mais nécessaire pour se lancer correctement dans un combat. Mention spéciale à la corde ninja qui est pratique mais dur à maîtriser. En solo, mon mode préféré reste le match à mort. Notre petite équipe de worms va enchaîner les affrontements contre des ennemis de plus en plus nombreux. A chaque victoire, on monte en grade avec les dénominations qui vont avec. De « débutant totale » à « élite » en passant par « assez compétent », les matchs sont parfaits pour prouver que défoncer plusieurs worms adverses est obligatoire pour garantir la victoire. Mais avec quelles armes ? J’y consacre un paragraphe.

Moutons, banane et batte de baseball
Défourailler, griller, découper, noyer ou encore brûler, les verbes ne manquent pas pour énoncer toutes les possibilités. Elle est là la magie de Worms Armageddon avec ses armes sorties de nulle part et complètement barrées. Pourquoi être classique quand on peut lancer une sainte grenade qui va chanter « Hallelujah » avant d’exploser ? Les moutons seront également de la partie. Au-delà des armes, il faudra aussi prendre en compte l’élément de terrain le plus important : le vent. Forcément, les premières grenades nous reviendrons dans les gencives à cause d’une lancée trop faible en puissance. Idem pour les tirs de bazooka qui n’hésiteront pas à faire demi-tour pour vous faire comprendre que vous avez merdé. Les worms n’hésiteront pas à lancer une insulte pour commenter cet échec.

Plus stratégique qu’il n’y parait
Alors attention. Nous ne sommes pas dans XCOM2 non plus. Mais quand même. Connaître le feeling de chaque arme est important pour surtout anticiper les points de dégâts à l’avance. Utiliser la foreuse pour se terrer fait aussi parti des nombreuses stratégies. Le bourrinage peut payer mais pas toujours. Le fin du fin -non ce n’est pas ce que vous pensez- sera de provoquer des réactions en chaînes. Exemple, je pousse ce worm sur une mine, qui va exploser et le faire tomber dans un trou. Il va alors mourir dans ce trou en explosant et en blessant ses alliés. Un effet papillon des plus jouissif et salaud.

Je t’offre un vers ?
Impossible d’en parler sans passer par le multijoueur local. L’avantage du tour par tour est que l’on peut faire tourner la manette entre potes. Les modes de jeux sont classiques mais suffisant pour s’éclater dans tous les sens du terme.

Il est un Worms important à mes yeux. Les nouveaux joueurs verront en cette versions un tas de pixels où la caméra est trop proche de l’action. Moi j’y vois mes nuits blanches et mes fous rires. La dernière génération de Worms est très bonne mais la nostalgie me ramène à cette version. La version PC et Dreamcast ? Excellentes aussi et bien plus belles. Moi je préfère quand même mes pixels.

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