GoldenEye

Depuis la nuit des temps, j’ai toujours commencé avec des introductions idiotes, trop courtes, trop longues pour ne pas dire inutiles. C’est trivial mais c’est comme ça. Commencer de manière toute sèche en disant : « Sorti en 1998, GoldenEye bla bla bla bla » est aussi agréable que le JT de 20h avec un canon de rouge et du saucisson. Puis on parle de jeu tout de même, on pète un coup et on se détend. L’anecdote que je m’en vais vous compter est aussi vraie que les deux têtes de Zidane ce 12 Juillet 1998. J’en avais absolument rien à foutre de la coupe du monde. Ma passion du moment était de défoncer ma N64 sur un écran cathodique plat de dernière génération avec un retour son bidouillé sur un ampli bien plus vieux que moi. Ce 12 Juillet 1998, je n’étais pas en train de regarder la finale. J’étais avec un pote en train de me foutre sur la gueule à GoldenEye. Les cris de joies de mes parents venant du salon étaient mon seul repère en cas de victoire. Je garde quand même Jean-Michel Larqué et Thierry Roland en tenu de supporters dans un coin de ma tête pour des raisons qui m’échappe encore. Et 1 et 2 et…ta gueule !

Comme un Bond en avant
Avec une rétrospective honnête, GoldenEye sur N64 et le remake sur Wii suivi par GoldenEye Reloaded sur PS3 et Xbox360 sont les meilleurs jeu sur la licence de l’agent secret le plus populaire de la galaxie. Electronic Arts (EA pour ceux qui prennent le train en route) a massacré tout le reste. Je vais le formuler autrement : EA a défoncé la licence à coups de batte de base-ball cloutées. Espion pour cible, NightFire ou encore Quitte ou double sont incroyablement dispensables et toujours dans l’ombre de l’oeuvre de Rare Software sorti en 1997. Difficile de penser que l’un des FPS les plus novateurs se tape une telle honte avec les enchaînements merdique d’EA. Mais pourquoi GoldenEye de 1997 est aussi bon ?

GoldenEye avant Half Life
Vous pouvez massacrer votre clavier autant de fois que vous voudrez, Half Life aussi génial soit-il n’est pas le premier. Notre agent secret arrive avec des arguments qui pèsent un testicule d’éléphant sur une console qui accuse déjà des problèmes de mémoire. Des thèmes musicaux cultes, de l’infiltration, des phases d’actions, une montre aimantée, un char russe, une arme dans chaque main… tout y est. C’était la première fois que j’essayais de passer certains niveaux sans déclencher une alarme.

La touche Z
La manette de N64 est certainement celle qui s’est pris le plus de mollards dans la gueule. Insultée et critiquée dans toutes les langues, elle marque l’arrivée du joystick et d’une double prise en main. Soit la version classique avec la flèche directionnelle, soit la position 3D avec le joystick du milieu. Cependant la position 3D révélait avoir une gâchette : la touche Z. Le rêve dans un FPS que d’avoir une gâchette pour pouvoir utiliser un flingue avec. Certains diront « c’est de la merde » en demandant de pouvoir tirer avec une autre touche. Les autres diront que c’est original et que ça va changer notre manière de jouer. Ce fut effectivement le cas avec les gâchettes de la PsOne, PS2, PS3, PS4, PS5, Xbox, Xbox 360 et Xbox One, Xbox Serie X. Pour un joueur console il est désormais encrée de tirer avec une touche qui ressemble à une gâchette.
Je n’ai pas sonné les joueurs PC qui usent la touche gauche de leur souris depuis des millénaires.

L’anecdote qui va vous faire briller au repas de famille
Pierce Brosman a testé GoldenEye pendant quelques minutes. Il n’y arrive pas du tout et se tue tout seul, du moins c’est ce dont il se souviens de cette très courte expérience. James Bond ne peut pas être bon partout.

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