Il est beau mon taxi. J’ai fait installer un propulseur pour faire des bons dans les rues de New York. Idéal pour éviter les bouchons et la circulation dense. J’ai aussi sorti ma plus belle chemise avec des flammes dessus. Les années 90 sont finis et le style du début 2000 fait mouche. Il manque pourtant un élément important. La musique. Comment accompagner un jeu de Taxi complètement pété du casque ? Come Out Swinging !
Let’s take a ride baby
Crazy Taxi 2 est un jeu d’arcade et exclusivité Dreamcast sorti en 2001. Le principe est très simple, faire un max de courses dans les temps en accumulant le plus de pognons. Plus la course est difficile, plus elle rapporte. On peut faire sauter notre taxi pour prendre des raccourcis ou esquiver une voiture qui arrive en face. Le code la route est le même que dans un GTA, y en a pas. Le jeu va privilégier la prise de risque pour arrondir vos tunes. Frôler une voiture, faire un joli saut et les clients vont sortir les pourboires. C’est un bordel sans nom et c’est que j’aime.
Le contexte
Le bol de céréales à droite, le sirop à gauche, j’ai découvert la licence Crazy Taxi sans passer par le premier. C’est sur une Dreamcast que j’avais échangée contre une paire de Air Max que j’ai aussi découvert le doux son du groupe Offspring qui en signe le Bande Originale.
Plus c’est con…
Faire du golf avec un taxi ? Du saut de haies ? C’est tout à fait possible avec les épreuves spéciales. C’est complètement con et le golf m’a rappelé le temps passé sur Yeti Sport à tenter de bazarder le pingouin le plus loin possible.
Mon avis
C’est une madeleine de Proust de la taille d’un terrain de football. C’est un jeu culte. Pas mauvais, pas excellent. Juste culte sur lequel on s’éclate immédiatement.