Resident Evil 2 (1998)

INFO
1998 – PS1
1999 – PC
2000 – N64/DREAMCAST
2003 – GAMECUBE
Genre – Survival-Horror
Joueur – Solo
Développeur – Capcom
Éditeur – Capcom
PEGI 18
Testé sur PS1

Pendant une relativement longue période le rituel était à peu près toujours le même. La sortie du repas était synonyme de détente et surtout des programmes qui annonçaient tristement la fin du week-end. A 19h30, c’était Ça Cartoon sur « la 4 » désormais connu sous le nom de Canal +. Ensuite, pendant le JT, lecture des magazines Consoles +, Consoles Max ou encore PlayStation magazine (49 Francs, je vous laisse faire le calcul). Ils annonçaient tous en gros titre l’arrivée de Resident Evil 2 avec des titres d’une finesse rare : « L’horreur enfin à votre porte » et le cultisme « Le premier Resident Evil c’est la petite maison dans la prairie à côté du second ». C’est le moment de regarder les cinq premières minutes de Zone Interdite sur M6 avant de monter dans ma chambre continuer ma partie de Final Fantasy 7. Sonne enfin 23h. Je ne me lasse pas du générique de (CulturePub). Quelque chose vient me fracasser la nuque. C’est George Romero qui a réalisé la publicité japonaise de Resident Evil 2. Quand en France nous avons droit a « Resident Evil 2, du calme ce n’est qu’un jeu » mettant en scène des personnes qui prennent peur au moindre truc suspect, le choix est vite fait, quoique culturel. Une chose est certaine, tout ceci à contribué au succès international du jeu. Racoon City était officiellement devenu la capitale de l’horreur.

 

Quand on arrive en ville
Après une introduction nous résumant les évènements du premier opus, nous faisons connaissance avec le fougueux Léon qui va rapidement se rendre compte que c’est un bordel sans nom en ville. Il va vite croiser Claire et vont ensemble au commissariat. Mais sur leur route, c’est le drame et ils se retrouve séparé et livré à eux-même. Leur destination commune : le commissariat. Leur destin : survivre à cet enfer. Je m’excuse pour ces veilles phrases raz la gueule de clichés.

 

Le champ lexical de l’hémoglobine
Contrairement au premier opus, les zombis vont nous attaquer d’entrée de jeu pendant que nous lançons des « putain mais c’est quoi ce bordel » qui résonnent dans le salon. Nous sommes pris de court comme notre personnage et il est là le coup de génie. Un état d’urgence qui trouvera un petit temps mort une fois arrivée au poulailler. Totalement désorienté et impuissant, nous courons en espérant ne pas nous faire choper dans ces ruelles qui n’en finissent plus. Il temps de changer de caleçon et de passer au paragraphe suivant.

Les sales plans fixes
La « signature » Resident Evil 2 c’est des plans fixes pertinent qui contribuent fortement à l’ambiance. Les ruelles vues du haut et les couloirs dont on ne voit pas le bout, mais si ! Ceux qui nous donnent des angles de vues de façon à ne pas voir en face de nous. Entendre ce zombi grogner et ne pas le voir donne des coups de stress à nous tremper le t-shirt. La jouabilité rigide à souhait finit par s’apprivoiser assez vite au fur et à mesure des morts qui s’enchainent. Un mot sur les graphismes qui étaient bluffant à l’époque et toujours correcte quand on lance le jeu sur PS3 en activant le lissage. Les plans sont vraiment soignés et le chaos de la ville est parfaitement retranscrit.

 

Machine à écrire, énigme et allez-retour
Ici, on reste sur les terres du premier opus et rien ne change sur ces points. Trouver les tampons encreurs et sauvegarder au bon moment contribue à toute une organisation. Ici, on ne sauvegarde pas où on veut quand on veut. Le game over c’est retour écran titre en ramassant ses dents. Les énigmes vont être aussi carré que dans le premier et c’est un bon point pour un jeu qui cimente ses mécanismes. Un Resident Evil sans énigmes c’est comme un Harry Potter sans baguette, il manque un truc. Inutile de compter les allers et retours, on connait vite le commissariat sur le bout des doigts, si ils nous en reste encore.

Mystère et suspense
Personnellement, je préfère l’ambiance mystérieuse du premier. Le manoir est plein d’interrogations quand la ville de Racoon City nous donne la réponse dès les premières secondes de la cinématique. Mais scénaristiquement, comment opérer la suite autrement ? Si le virus se répand il est logique que le merdier s’amplifie et c’est là que Resident Evil 2 prend tout son sens. Je plaide coupable car j’adore le remake GameCube du premier qui est à mes yeux le meilleur représentant de la licence.

 

Resident Evil 2 est un incontournable pour tout ceux qui veulent avoir un cocktail équilibré d’action, d’exploration, d’énigmes et de flippette.    

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