2018 – SWITCH
Genre : FPS
Joueur : Solo
Développeur : MachineGame
Éditeur : Besthesda
PEGI 18
Testé sur PC
En entrée, du pâté de nazi avec sa petite olive kaki.
En plat principal, du nazi fourré aux pruneaux avec sa sauce à la bière.
En dessert, un SS que vous pourrez égorger avec une hachette.
Bon appétit
The inglorious new basterds order
Suite direct de The new order, The new colossus va nous offrir un scénario complètement barré et assumé jusqu’au bout des flingues. Vous avez piqué un sous-marin et vous filez droit vers l’Amérique. Un seul objectif : tuer un maximun de nazi et saboter leur plans. Voici le topo général, mais ajoutez à cela des dialogues tout droit sortis d’un Tarantino, des scènes très drôles déjà cultes et des retournements de situations à faire pâlir JJ Abrams et vous obtenez un putain de bon jeu. Tous les personnages ont une histoire et des choses à raconter, on crée rapidement de l’empathie pour eux. Mention spéciale pour Grace qui va vous faire réviser votre dictionnaire d’argot fissa. Notre héros Blasko ne sera pas en reste avec un back up des plus travaillé et touchant. Oui messieurs dames, c’est possible dans l’une des license les plus bourrinr de la planète vidéoludique d’avoir une place pour l’amour. Je conseille fortement d’écouter tous les dialogues, même secondaires, de l’or en barre pour les cages à miel. Le doublage français d’excellente qualité renforce l’immersion. Notre héros se paye même le luxe d’être doublé par la voix française de Bruce Willis. Je vais chipoter en préférant le doubleur de The new order, il m’a donc fallu un petit temps d’adaptation. Vous l’aurez compris, scénaristiquement, ça claque.
Que tu es beau Hans Kulé
Passons à la partie graphique. MachineGame accouche d’un moteur graphique détaillé et parfaitement optimisé. Les environnements traversé sont vraiment très agréables à l’oeil et les détails fourmillent. La direction artistique de l’ensemble donne une très forte personnalité au titre. On sait que l’on joue à Wolfenstein 2. Les effet de feux et d’étincelles sont bluffants. Les 60 FPS offrent une dynamique incroyable lors des combats. Nous passons donc au paragraphe suivant pour en parler.
Des gunfights enragés et stressants
Ce jeu dégage une énergie incroyable. Lancé dans la mêlée avec un ou deux flingues, on sent chaque cartouche vibrer dans la manette. Chaque arme aura évidemment un feeling différent, idem pour les armes très lourdes. Courir, glisser, se planquer, frager ou encore sauter sur un ennemi demandera réflexes et précision pour être victorieux. On sort complètement rincé des missions avec un grand sourire aux lèvres. L’occasion de faire une pause dans le QG sur une borne d’arcade de Wolfstone 3D. On y trouvera aussi un parcours d’entraînement très carton-pâte qui se fout de la gueule d’un certain Call of duty, je sais pas qui c’est. Toutes les armes pourront être améliorées avec des kit éparpillés dans les différents niveaux traversés. Je n’en dirais pas plus à ce sujet, je laisse la surprise.
La hachette discrète très chouette
Comme dans The new order, il sera possible d’appréhender les niveaux discrètement avec toutes les éliminations silencieuses qui vont avec. Une jolie alternative qui permet à tous les joueurs d’y trouver leurs comptes. L’objectif étant d’éliminer les SS en premier pour éviter qu’ils appellent la cavalerie, la caserne et la cantinière à la rescousse pour vous défoncer la gueule. Un balle dans la tête avec un silencieux reste la meilleure méthode à mes yeux. Et la hachette ? Elle permettra de magnifiques éliminations dans les gerbes de sang éclatantes. Elle servira aussi d’arme de mêlée : couper une jambe a son petit effet, encore mieux quand c’est les deux. Massacrer des nazis est un art.
Une durée de vie solide comme une trique
J’ai fini l’aventure principale en 17h, en prenant mon temps et en fouillant bien. Mais ce n’est pas fini. Tout au long du jeu, on ramasse des cartes enigma que l’on pourra décoder pour trouver les oberkommando SS à tuer. Une occasion de refaire les niveaux avec d’autres ennemis et parfois de nouvelles zones à explorer. Une bonne idée en attendant les DLC.
Difficile de prendre à defaut Wolfenstein 2. Il dégage une énergie et un pep’s incroyable. Ça débande pas de toute l’aventure. Il ne réinvente pas la roue mais on s’en fout, le plaisir est là. gut gespielt.