Joueur – Solo
Editeur – Sega, SEGA of America
Développeur – Vanillaware, Atlus
PEGI 16
Testé sur SWITCH
Ah, voilà une entrée en matière qui sent bon l’épopée héroïque à la sauce Fire Emblem ! On est sur un classique : un empire tyrannique qui envahit un royaume paisible, une reine courageuse qui se sacrifie pour protéger son peuple, et un jeune prince destiné à devenir le héros de sa nation. C’est un scénario qui fleure bon l’aventure et la résistance, avec une touche de mélodrame pour pimenter le tout. Et bien sûr, notre jeune prince, accompagné de ses fidèles compagnons, va devoir parcourir un continent ravagé par la guerre, rassembler des alliés, et affronter les forces obscures de l’empire pour libérer sa contrée natale. Et puis, on ne peut pas oublier notre vieux chevalier vétéran, à la Jagen, qui guide le jeune prince sur le chemin de la victoire. C’est le genre de personnage qui a déjà tout vu, tout fait, et qui est prêt à donner ses dernières forces pour la cause. Une figure paternelle qui inspire confiance et détermination à toute l’équipe.
Que je trépasse si je faiblis !
Avec notre armée de libération prête à en découdre, on part à l’aventure pour libérer chaque coin du monde de l’emprise du mal. Et ça, c’est du vrai boulot de héros ! Mais ce qui rend cette quête encore plus épique, ce sont toutes ces petites missions annexes qui parsèment notre chemin. Attraper des poules égarées, reconstruire des villes dévastées, éliminer des bandits… Chaque acte de bravoure est une opportunité de recruter de nouveaux alliés, de gagner des ressources et de renforcer notre armée pour les batailles à venir. C’est du classique, mais c’est ce qui fait le charme des grandes aventures. Et puis, il y a ces décors magnifiques et ces personnages hauts en couleur qui donnent vie à chaque scène. C’est pas juste une série de combats, c’est une véritable odyssée où chaque village, chaque forêt, chaque montagne a son histoire à raconter. On ne peut s’empêcher de s’attacher à ces personnages, avec leurs rêves, leurs espoirs et leurs peurs. Avec une narration aussi immersive et des personnages aussi attachants, Unicorn Overlord promet une aventure où l’émotion se mêle à l’action à chaque tournant. On est prêt à défendre la cause de la liberté, une poule égarée à la fois !
Question d’ouverture
Unicorn Overlord opte pour un monde ouvert plutôt que pour une campagne linéaire. Vous avez le choix : foncer tête baissée vers l’objectif principal, ou prendre votre temps pour explorer chaque recoin du monde, renforcer votre armée et vous préparer à affronter le dernier boss. C’est un peu comme si vous aviez une feuille de route où vous pourriez choisir vos propres détours. Vous pourriez même tenter de vous lancer dans la bataille finale dès le départ, mais bon, on ne va pas se mentir, vous allez vous faire défoncer ! Et puis, cette diversité de régions à explorer, avec leurs propres histoires et leurs propres défis, c’est comme un cadeau pour les joueurs avide d’aventure. Des elfes, des anges, des géants… On est servi en termes de diversité ! Chaque région offre son lot de surprises et de rencontres inattendues, ce qui rend l’exploration encore plus captivante. Bien sûr, l’histoire suit des rails assez familiers, mais avec une direction artistique assez charmante et un doublage de qualité, on se laisse facilement emporter dans cet univers entre deux batailles.
J’ai la plus grosse
Le système de combat du jeu est plus complexe que prévu, offrant une combinaison unique de temps réel et de tour par tour. La préparation avant le combat est tout aussi cruciale que les actions pendant le combat lui-même, ce qui ajoute une dimension stratégique. En plaçant les unités sur une grille de 2 x 3 cases, le joueur doit tenir compte de plusieurs facteurs : la classe, l’équipement, les talents et même la position de chaque unité. Ces éléments influent sur le comportement des unités et leur vulnérabilité face aux attaques adverses. C’est un peu comme un jeu d’échecs en temps réel, où chaque mouvement compte. La diversité des unités et leurs synergies demandent aux joueurs de bien connaître chaque membre de leur équipe et de planifier leurs actions en conséquence. Par exemple, placer un hoplite en première ligne pour encaisser les coups et protéger les alliés en seconde ligne, tout en évitant d’aligner les unités face à des adversaires particulièrement dangereux. Et puis, il y a ces petites touches supplémentaires, comme l’utilisation de consommables ou le déclenchement d’effets spéciaux grâce aux points de bravoure, qui ajoutent une dimension supplémentaire à la stratégie.
Mon avis
En apparence, Unicorn Overlord ressemble à un jeu mobile parmi tant d’autres. En réalité, c’est le vertige. Tout est complexe et la préparation de chaque combat va vous fumer le cerveau.
Ayant reçu la version Switch, c’est mortel et tellement facile de placer une partie à tout moment. Et pour être honnête, je ne trouve pas de défaut au jeu. Surement aussi parce que c’est mon genre préféré.
Un must have du tactical.
EXCEPTIONNEL