TOURMENTED SOULS

INFO
2021 – PS4 / PS5 / XBOX ONE / XBOX SERIES / PC
Joueur – Solo
Editeur – PQube
Développeur – Dual Effect
PEGI 18
Testé sur PS5 et PC

D’habitude mes introduction fleurtent souvent avec le hors-sujet au fond d’un bar avec une bonne bouteille afin d’offrir un peu d’originalité et de légèreté dans un milieu qui traite les jeux avec de plus en plus de sérieux pour pas grand-chose appart nous offrir des dizaines de paragraphes indigeste. Ajoutons à cela sommes de paraphrases et ont sort souvent dégouté d’une analyse froide comme un cadavre découpé à la hache un soir d’hivers au milieu d’une forêt qui ne retiendra pas son identité. Le jeu vidéo c’est plus d’émotions et surtout de sensations. Certains veulent juste se détendre une heure par ci par là quand certains platines avec passion un jeu attendu depuis longtemps. Ils ont un point commun : le plaisir. Vous ne voulez pas jouer les livreurs dans Death Stranding ? Trouvez quelques choses de plus fun. Vous voulez réfléchir sur la fragilité de la vie ? Jouez à Death Stranding et appréciez la référence de la phrase précédente. Pourquoi je vous raconte tout ça ? Le plaisir n’a pas la notion du temps, alors quand j’apprends que Tourmented Souls rend hommage au premier Resident Evil et Alone in the Dark the new nightmare je ne peux que m’enthousiasmer. Putain 20 ans !

Smell like horror spirit
Que ceux qui sont ni dans les années 2010 ne lisent pas la suite. Que les 84-92’s me suivent. Depuis combien de temps nous n’avons pas eu des plans fixes dans un jeu d’horreur et d’exploration ? Ne pas avoir le bon angle pour ne pas voir le danger venir est un plaisir que je n’ai pas eu depuis Code Veronica sur Dreamcast. Nous avons bien les très bon Resident Evil (remake gamecube à la base et vite étendu à toutes les plateformes vu la qualité du jeu) et Resident Evil 0 mais ça reste extrêmement maigre. Et non, je ne parlerai pas de Them and Us qui pour moi n’est toujours pas mûr. Tormented Souls s’engage directement dans des angles de vu complétement fous et oppressants. Ça sent bon.

Raconte nous une histoire
Quelque chose de terrible se produit alors que Caroline Walker enquête à propos de la disparition de deux jumelles à Winterlake. Au beau milieu de la nuit, elle se réveille nue dans une baignoire et branchée à des appareils médicaux en décrépitude. Caroline doit se battre pour survivre tout en explorant les couloirs d’un manoir abandonné. C’est un copié/collé du résumé sur sa page steam. Je n’ai aucun mérite et j’assume complétement. L’histoire m’a plus même si ce n’est évidemment pas ce que l’on va retenir en premier après avoir terminé l’aventure.

Plans fixes et peur de l’invisible
Au-delà de la mise ne scène, nous allons retrouver le plaisir de devoir sauvegarder avec une bobine qu’il faudra au préalable trouver sous peine de revenir à l’écran titre en reprenant avec une sauvegarde qui peut avoir plus d’une heure. Ici, pas de sauvegarde automatique. On retrouve ainsi le sel « survival » qui va nous obliger à nous organiser pour progresser dans l’aventure. Trouver les plans, se repérer, se perdre, prendre des risques et essayer de comprendre le rapport entre un cœur en plastique et un cadavre. La prise de risque est souvent récompensée et réussir avec cette épée de la sauvegarde perdue au-dessus de la tête offre une satisfaction incroyable. Cette satisfaction d’avoir survécu car c’est un survival-horror, un vrai.

Du sang qui tâche
Avec autant d’éloge, il faut bien passer par les points négatifs. Commençons par une version PS5 en dessous de la version PC lors de mes tests. C’est du pinaillage mais on aurait aimé retrouver les 60 fps de la version PC sur la console de Sony qui en à très largement la puissance. On peut aussi remarquer que le jeux se coupe en deux et que la seconde partie va nous faire revenir sur des lieux déjà connu, tuant littéralement l’effet de surprise par moment. Je peux aussi citer quelques problèmes de collisions durant les combats avec des armes blanches inutiles et des fuites ratées par un ennemi lui-même coincé dans le décor. C’est dommage mais pas condamnable non plus.

Tormented Souls à tout d’un hit pour relancer le style des survival-horror du début des années 2000. Sa seconde partie un peu moins bonne et certains problèmes de collision ne vienne en rien gâcher le plaisir générale. C’est extrêmement encourageant, espérant qu’ils fasse des petits pour relancer la mode des plans fixes.

MON AVIS

Tormented Souls à tout d’un hit pour relancer le style des survival-horror du début des années 2000. Sa seconde partie un peu moins bonne et certains problèmes de collision ne vienne en rien gâcher le plaisir générale. C’est extrêmement encourageant, espérant qu’ils fasse des petits pour relancer la mode des plans fixes.

TRÈS BON

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