The Evil Within 2

INFO
2017 – PC/PS4/ONE
Genre : Survival Horror
Joueur : Solo
Développeur : Tango Gameworks
Éditeur : Bethesda
PEGI 18
Testé sur PC

Pour un magnifique quatre quarts aux peurs intérieures avec un cœur coulant de mélancolie il vous faut :
1 sachet de Silent Hill 2
250 gr de Silent Hill Downpour
250 gr de Resident Evil 4
250 gr de The last of us
Le cerveau du créateur de Resident Evil et Devil May Cry (Shinji Mikami)
Le tout sur le biscuit mystérieux du premier The evil within.
Vous reprendrez bien un peu de vomi ?

Une mise aux poings s’impose
Je tiens tout particulièrement à remercier tous les journalistes qui ont trouvé légitime de spoiler le premier The Evil Within en parlant de ce second opus. Le Point Pop en tête. Les mêmes qui décryptent les bandes-annonces de film pour mieux les…spoiler. Sincèrement, merci.

Tu nous parles du jeu ?
Sébastian pense encore a la mort de sa fille. Devenu alcoolique après les événements du premier opus, il n’a qu’une seule chose en tête: découvrir qui est a la tête de l’étrange organisation Mobius. C’est son ex-associée Kidman qui va mettre le feu aux poudres en lui apprenant que sa fille est toujours vivante.

Anatomie de l’enfer
Inutile de tourner autour du pot pour dire que cet opus ne brille pas par ses graphismes. C’est parfois terne et modélisé a la va-vite. Le visage de certains personnages font trop « plastique » et je ne parle pas de certaines textures sorties tout droit d’une PsOne hantée. Par contre, les effets de lumières sont saisissants et la direction artistique à tomber par terre. Attendez, ça me rappelle un grand jeu. Le premier Silent Hill. Moche comme un poux, ce survival-horror avait une âme doublé d’une ambiance merveilleuse. C’est exactement le cas ici avec The Evil Within 2. Peu importe le contenant, tant que nous avons l’ivresse.

Jouabilité, bandes noires et râleurs
La jouabilité s’effectue à la troisième personne. Les mouvements sont classiques et peu variés, on est pas là pour sauter dans tous les sens à ne voir que le cul du personnage. Le menu de sélection des armes est un brin mal foutu, un temps d’adaptation sera nécessaire. On retrouve l’ATH du premier. Un cadre resserré sur le personnage qui n’avait pas plu à tout le monde dans le premier volet. Diantre ! Il y avais aussi des bandes noires dans le premier, enfer et damnation. Pour ceux qui ne l’avaient pas compris, cet effet 16:9 contribuaient fortement à l’immersion du jeu. Les joueurs ont tellement gueulé que Tango Gamework a fait une mise à jour pour pouvoir les enlever. Pour ma part, je ne les ai pas retiré. Dans The Evil Within 2, nous ne les aurons pas, elle se gagne en finissant le jeu une première fois. Un juste retour de bâton dans la gueule des détracteurs.

Café, radio, monde semi-ouvert et espaces détentes
The Evil Within 2 va proposer deux types de progression. La première sera linéaire, la seconde en monde semi-ouvert. C’est le second point qui nous intéresse. Sébastian va arpenter la ville de Unité pour parvenir à ses fins. Il sera donc par moment possible de crapahuter où bon nous semble dans la zone proposée pour profiter des quêtes secondaires. Comment les trouver ? Il nous suffira d’allumer la radio et repérer d’où vient le signal. C’est diablement bien fait et bien écrit. Réussissant l’exploit de rendre un sentiment d’insécurité constant, il faudra retenir l’emplacement de ce que je vais appeler les « espaces détentes ». Un lieu où rien ne peux arriver à notre héros. Le moment pour lui de boire un café sans salir son caleçon. Ce sera aussi l’occasion de sauvegarder et d’améliorer les compétences. Comme dans le premier, il faudra glaner du liquide vert et rouge (tout nouveau tout beau) sur les ennemis pour ensuite les utiliser auprès de notre infirmière préférée pour par exemple avoir une meilleure jauge d’endurance. L’arbre de compétences à compléter est plus evolué que dans le premier. Une excellente chose.

Ça va couper chérie
Pour conclure, j’ai passé un très très bon moment. Des choix courageux qui tranchent littéralement avec le premier, une mise en scène revue a la hausse, une histoire qui m’a touché et une fin surprenante m’ont définitivement convaincu. Il reste un dernier détail a prendre en compte : une personne qui n’a pas d’enfants sera clairement moins sensible à cette descente aux enfers. Ce n’est pas mon cas et mon expérience horrifique fut délicieuse.

The Evil Within nous offre une aventure esthétique et intense. Un opus complémentaire au premier, évitant la facilité du copier/coller. Un cauchemar de qualité.
EXCELLENT

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