2015 – PS3/PS4/PSVITA/ONE
2017 – SWITCH
Genre : Plateforme
Joueur : Solo/Multi local
Développeur : Yatch Club Games
Éditeur : Yatch Club Games
PEGI 7
Testé sur PSVITA
Des pixels à l’appel
Il se présente comme un jeu de plateformes en 2D avec tout plein de pixels partout. L’effet 8-bits du jeu est délectable. On découvre des niveaux très variés et difficile à traverser. Le style ne débande jamais et le travail effectué sur le level-design est génial. Chaque niveau transpire le soucis du détail. Les animations sont précises et parfaitement décomposées. Impressionnant. À moins d’être allergique aux pixels qui rappel l’âge d’or de la NES, le travail est remarquable.
Or, ticket repas, barde et cuisine
Passé le premier niveau, on va pouvoir parcourir un village avec tout plein de belles choses à faire. Ramener au barde les partitions trouvées pour qu’il puisse vous jouer les thèmes correspondants devient vite un péché mignon. L’or accumulé permettra d’acheter un ticket repas qui, comme son nom l’indique, offrira un repas qui va donner un coeur de plus à notre héros. L’animation du cuisinier entrain de vous faire la tambouille est juste à voir au moins une fois dans sa vie de joueur. L’or pourra aussi être dépensé pour acheter des reliques. Bon sang de bois ! Je vais parler de tout ça dans le paragraphe subséquent.
Reliques dans ta gueule
Les reliques achetées dans le jeu sont diverses et variées. Baguette ardente, balles rebondissantes ou encore une canne à pêche feront partie d’une liste longue comme le bras de la justice pour vous aider dans l’aventure. Oui, une putain de canne à pêche qu’il sera possible d’utiliser un peu partout pour récupérer de l’or ou une partition. Toutes les reliques ont un réel intérêt. Je veux dire par là qu’il n’y a rien à jeter dans ce qui est proposé. Tout sera utile à un moment ou à un autre. Comment on les accumule ? On les achète, tout simplement. Elles seront toutes reliées à une jauge de magie qui descend vite mais qui pourra être boosté par la suite. Tout ces éléments donnent encore plus de profondeur au gameplay. Ceux qui suivent se doutent du paragraphe suivant. Fichtre !
L’appel de la justice dans ta gueule
Derrière ce jeu de mots particulièrement capillotracté se cache l’arme ultime : une pelle. Creuser, bastonner ou encore renvoyer les boules d’énergie à leurs connards d’envoyeurs est au menu de cette pelle à tout faire. Il faudra creuser les tas de terre pour trouver de l’or, donner des coups aux murs fissurés et rebondir pour espérer avoir avoir un max de flouse à la fin du niveau. Rebondir ? Oui, comme dans Duck Tales sur NES. La seule différence est que notre Shovel Knight ne rebondira que sur certaines surfaces ou éléments. Toute cette variété de jouabilité me rend fébrile et extrêmement enthousiaste. Un sans faute.
Shovel Knight est un chef-d’œuvre de plateforme au style rétro. En piochant dans le meilleur de la NES, il offre une expérience incroyablement riche et varié. Un must.
EXCEPTIONNEL