Resident Evil 2 (2019)

INFO
2019 – PS4/ONE/PC
Genre – Survival-horror
Joueur – Solo
Développeur – Capcom
Éditeur – Capcom
PEGI 18
Testé sur ONE

Et une introduction de plus. Comme le temps passe vite. C’est certainement ce qui me prend le plus de temps à faire. Jeter un œil vers les blu-ray puis un autre vers les jeux en espérant voir l’inspiration pointer le bout de son nez crochu et moche. L’objectif est toujours le même : proposer quelque chose de différent à chaque fois. A quoi bon les lire si c’est tout le temps la même chose ? Oui, ça reste une introduction qui va être survolée car « ne parlant pas du jeu » mais elle aura au moins le mérite d’existé. C’est en changeant pour la quatrième fois mon caleçon pendant une session de cette version 2019 de Resident Evil 2 que j’ai eu une révélation : ne plus manger de cassoulet juste avant. Plus jamais.

Le cauchemar c’est quand on se réveille
Il m’est encore difficile de croire que Resident Evil 2 est là entre mes pognes qui n’en peuvent plus de sucrer les fraises. C’est comme se dire que Noël tombe aussi le 25 janvier, il ya quelque chose de jouissif là dedans. Ce n’est pas un simple portage HD que nous avons ici mais une grande évolution. La claque va venir des graphismes du jeu. Pas peu fière de son RE Engine déjà utilisé pour Resident Evil 7, Capcom en profite pour nous refaire une démonstration de force. C’est beau et putain de fluide avec ses 60 fps sur toutes les plateformes. Pour chipoter, certains effets de lumières peuvent parfois donner dans le n’importe quoi et par moment les textures de certaines surfaces oublient littéralement de se charger. Une goute d’eau dans un océan de superlatif.

Sang et lumières
Vous vous dites que je suis assez stupide pour consacrer un paragraphe à une lampe de poche ? Et bien laissez moi vous dire que vous avez raison. Quand la version de 1998 nous offrait des lieux éclairés et plutôt lisible, la relecture 2019 va nous plonger dans le noir dès qu’elle en aura l’occasion. La notion de peur du noir est bien là surtout quand notre imagination s’occupe du reste. La sortie de cette loupiote se fera automatiquement, n’en déplaise à certain. C’est une excellente idée qui amplifie le côté survival.

It is raining today, where is my Umbrella ?
L’autre évolution va venir des munitions encore plus rares et de la résistance, revue à la hausse, des zombis. Les cribler de plomb ne sera jamais une vraie solution, par contre bien viser les genoux pour les ralentir peut toujours servir. Comme dans Dead Space, le démembrement est capital pour économiser des balles. Fouiller toutes les pièces au peigne fin pour avancer ne sera pas une option. Passer à côté de quelque chose sera synonyme d’aller et retour dans des couloirs qui sentent la joie de vivre, le chocolat et les bisous dans le cou. Cette difficulté supplémentaire est juste exquise en pratique.

La tyrannie des puzzles
Les puzzles n’ont pas bougé d’un poil avec leur rigidité habituel. Cependant, l’esprit de la licence vit toujours avec ces mécanismes qui peuvent parfois paraitre tiré par la tignasse. Trouver la clef d’une porte alors que nous sommes équipés d’un fusil à pompe et de grenades me fera toujours sourire. Cette réflexion s’étend bien entendu à tout le paysage vidéoludique. Vous pouvez rangez vos tomates OGM. Tiens ! Puisque l’on en parle, notre OGM (Organisme Géant Monstrueux) aka Mr X va nous retourner les valseuses dans le slip lors de chacune de ses apparitions. Une Némésis qui m’a fait sursauter de peur à plusieurs reprises. J’assume.

Allant bien au-delà du simple portage HD, Resident Evil 2 est un tour de force horrifique qui transpire de sang et d’amour. Si Resident Evil 3 subit le même traitement, je signe de suite.
EXCELLENT

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