Persona 5 Royal

INFO
2020 – PS4
Genre – J-RPG
Joueurs – Solo
Développeur Atlus, P. Studio
Editeur – Atlus, Sega
PEGI 18

Manteau sur mesure et le reste aussi. Je chiasse la classe à Dallas comme c’est plus permis. Mes chaussures sont tellement bien cirées qu’elles sont visibles depuis l’espace. C’est la Nasa qui me l’a dit. Ils m’ont dit aussi qu’elles avaient ébloui un astronaute lors d’une mission de détournement d’un astéroïde qui devait anéantir la terre. Heureusement Bruce Willis est arrivé sur la musique « I don’t want to miss a thing » pour tout régler. C’est la Nasa qui me l’a dit. Je me suis aussi brossé les dents pour avoir une haleine parfaite et un sourire étincelant de 995 feux. C’est la Nasa qui me l’a dit. Je termine par mon masque charismatique : « Si c’est ton Persona, je suis la reine d’Angleterre ». C’est pas la Nasa qui me l’a dit.

Une chiée de nouveautés dans un écrin d’or
Il existe deux types de lecteur pour ce test. Celui qui a fait Persona 5 en 2017 et qui se demande si les ajouts valent le coup et celui qui ne connait pas et qui souhaite se faire un J-RPG de qualité avec une histoire qui traite des sujets difficiles avec des milliards de milliards de milliards de lignes de dialogues. Ajoutons à cela un univers extrêmement coloré et tranché dans son style. Il faut aimer l’aspect « dessin animé » et les expressions faciales qui changent toutes les deux secondes dans un flot d’hyperboles dignes d’une sitcom. Persona, c’est avant tout des dialogues, de l’humour, des combats au tour par tour ultra dynamique, des chats, de la j-pop et des confidents. Ceux qui veulent la liste des nouveautés, c’est plus loin dans le test avec un sous-titre implicite.

Il se passe quoi au début ?
Joker, un des personnages principaux du jeu (il n’y a pas, à proprement parler, de personnage principal mais un groupe qui va s’appeler « Les voleurs fantômes » et Joker en fait parti) survole un casino pour des raisons mystérieuses. Bien trop sûr de lui, il se fait arrêter. Il va devoir raconter toute son histoire et c’est à partir de là que l’histoire commence. Une histoire mature qui m’a énormément plu. Des sujets compliqués exposés et dénoncés avec brio. Ça fait plaisir de voir du concret et des situations où nous pouvons nous écrier : « Enfin mais bordel de merde mais j’ai connu ça ! ».

C’est quoi Persona ?
Un peu de chiant dans ce test qui devrait faire preuve de plus de légèreté qu’un pet dans un ascenseur. Persona, du verbe latin personare (per-sonare : parler à travers), est une personne fictive stéréotypée. Il désigne le masque que portaient les acteurs romains. Par exemple, quand Akira Kurusu porte le masque, il devient Joker, une version libre de Arsène Lupin. Il en ira de même pour les autres membres des Voleurs Fantômes. Derrière le masque, de nombreux pouvoirs pour affronter les palaces, lieux qui représentent la psychée d’un personnage du monde réel de la vérité véritable. En d’autre terme, il existe deux mondes : le réel et celui qui sera accessible via une bien étrange application sur smartphone et montre le vrai visage d’un personnage en matérialisant son esprit en un palace à explorer. Ce qui nous fait passer au système de combat au tour par tour dans le paragraphe suivant.

Au tour par tour (titre de ta sex-tape)
C’est le moment de se salir les mains et de bastonner un peu. Jusqu’à quatre combattants pour défoncer du méchant avec un style des plus classe. Le tour par tour est dynamique avec une mise en scène toute particulièrement soignée. Les Persona sont impressionnantes et sortir son flingue pour vider le chargeur sous les vibrations de la manette est assez jouissif. Se faire prendre en otage est rageant alors que l’inverse est délicieusement sadique. Finir le combat avec une ruée digne d’Astérix et Obélix dans un nuage de coups de poing défoule et donne la pêche. L’ensemble reste très tactique et le game over sera votre nouvel ami en mode difficile. En résumé, des combats réussis.

Confident pour confident confidentiel
Quand on ne casse pas des gueules, on est en train de se faire un réseau à l’école. Apparaît alors le principe de confident qui va nous donner accès à des informations, des objets ou encore des capacités de combat. Cette édition Royal accueille de nouveaux confidents tel que le mystérieux Maruki. Ajoutons à cela un semestre de plus pour une trentaine d’heure de jeu en plus que la version de 2017, c’est un vrai plus. J’ai d’ailleurs sûrement passé plus de temps à discuter que me battre.

On résume les royals nouveautés votre majesté ?
C’est à chier mais il fallait que je la fasse. On résume ? On énumère ? (Liste non exhaustive car je note ce que je veux si je veux, na)
– Un repaire. Enfin un endroit pour se la couler douce en montrant qui est le plus fort aux fléchettes du tout Tokyo.
– Un grappin ! Idéal pour explorer encore plus en profondeur les palaces. De l’exploration entre deux combats.
– Les showtimes ! Attaquer en duo avec plus de style que David Hasselhoff.
– Un aquarium pour… Enfin tout le monde sait ce qu’est un aquarium quand même. Je ne vais pas vous faire un dessin.
– Un nouveau quartier (Kichijoji) avec plein de nouvelles activités.
– La possibilité d’offrir des cadeaux aux confidents. A tous les confidents. Il était temps bordel de merde. En 2017, c’était exclusivement réservé aux personnages féminins.
– Tous les DLC sortis depuis 2017, c’est le minimum syndical quand le jeu porte le blason « royal ». On en veut plein la vue. C’est ici le cas.
– Des combats de boss dynamisés. Les challenger vont être ravis.
– De nouvelles compositions musicales et rien à jeter ! Chapeau à Shoji Meguro.

Tu consacre un paragraphe à la plus grosse des nouveautés ? Mais c’est complètement…
Concernant la nouveauté majeure, que dis-je, essentielle, pour ne pas dire indispensable, elle est de taille pour l’histoire de la série en France. Les textes sont enfin en français ! Plus besoin de parler la langue de Boris Johnson pour se lancer dans Persona 5 Royal qui mise sur des dialogues qui composent 60% du jeu. C’est la classe et ça fait plaisir. Comment ça il n’y a pas de doublage en français ? Et alors ? Vous n’êtes jamais content.

Mon avis
Avec une durée de vie titanesque (une centaine d’heures), les différentes fins possibles, les musiques et la direction artistique qui en met plein la vue difficile de prendre à défaut ce jeu. Il fait parti sans difficulté des premier de la classe dans le monde du J-RPG. Il y a même un chat. Il s’appel Morgana. Il est trop chou bordel de merde ce jeu est trop bien. 

Plus long, plus complet et encore plus classe Persona 5 Royal reste bien assis sur son trône.
PARFAIT

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