OCTOPATH TRAVELER 2

Je comprends aisément votre envie de savoir comment j’ai joué au premier opus. A l’époque, je n’avais pas de Switch mais mes yeux pour pleurer. J’ai fait Breath of the wild sur WiiU et les One X et PS4 Pro chauffaient déjà assez à la rédaction. C’est sera donc sur PC que je vais commencer Octopath Traveler. La claque graphique est là et c’est extrêmement fluide. C’est en 2019 que la Switch arrive chez nous et je teste enfin la version originale. Passer après la version PC, c’est difficile. La Switch rame vraiment en portable et ce sera encore pire sur la TV. Quand j’ai appris que Octopath Travaler 2 allait sortir sur toutes les plateformes, j’ai été, pour le moins, rassuré. Avant de recevoir ma version test sur PS5, j’ai installé la démo Prologue sur PS4, One, Switch et PC. Cependant, comme cette introduction est longue, je vais en parler dans le premier paragraphe nommé : Prologue et technique.

Prologue et Technique
Comme dit plus haut, j’ai profité du prologue pour tester techniquement toutes les versions de Octopath Traveler 2. Inutile de préciser que la version PC est la meilleure, que les versions PS4 et One tourne très bien et que la version Switch va parfois lui faire cracher ses poumons. Maintenant, on va passer à mon test général sur PS5. Ça va chier des pixels.

Bordel que c’est beau
La direction artistique est sublime. Le rendu 2D-3D est merveilleux. La formule graphique n’a plus rien à prouver et chaque lieux visité à son effet « waou ». De la plage, en passant par les chapelles et une bibliothèque, on en prend plein la vue. Après, si vous êtes allergique aux gros pixels, qu’est-ce vous foutez encore là ? Se renseigner est une belle preuve d’ouverture.

Le club des huit

Le jeu nous donne l’opportunité de commencer avec le personnage de notre choix. Ils sont au nombre de huit. Les voici :

– Osvald le savant, enfermé 1879 jours dans une prison de glace, il veut se venger de cette injustice.

– Castti l’apothicaire, à la recherche de qui elle est.

– Tenemos le prêtre, qui se retrouve dans une drôle d’histoire impliquant l’église de la flamme sacrée.

– Ochette la chasseuse, elle doit sauver son île de la calamité « la nuit de la lune écarlate ».

– Partitio le marchand ruiné qui veut éliminer la pauvreté dans le monde.

– Agnéa la danseuse qui veut répandre la joie dans le monde.

– Throné la voleuse qui souhaite trouver enfin la liberté non sans violence.

– Hikari le guerrier qui, dégoûté de se battre, croit en un monde sans violence ni conflit.

Ma grand-mère me disait souvent : « si tu veux la paix, prépare la guerre ». Cette triste maxime va assez bien définir la philosophie du jeu. Une manière nulle et maladroite de parler du système de combat.

Je te le dis sans faille
On garde le même système de combat au tour par tour que le premier. En l’occurrence, un système s’axant sur les points faibles de l’ennemi. Le frapper avec la bonne arme va l’affaiblir dans un premier temps et ouvrir une « faille » dans le second temps. Ce moment de faille annule son action du tour et les dégâts qu’il va recevoir seront amplifiés. Du côté de nos combattants, on peut toujours remplir une jauge d’exaltation qui va pouvoir nous offrir jusqu’à 5 attaques d’affilée. Nouveauté : une barre de boost pour faire encore plus sauter de molaires aux adversaires. Le système est par conséquent exigeant, jamais impossible et très dynamique. Un vrai plaisir.

« Merde, j’ai pas le niveau »
Solista est un plaisir à parcourir. L’ensemble est accessible, mais je déconseille fortement d’atteindre une zone niveau 16 avec un niveau 8. Cependant, on monte assez vite en niveau et le monde va s’ouvrir progressivement. Remarque : les voyages ne se feront que via les villes. Personnellement, j’ai très peu utilisé le voyage rapide afin de toujours faire des combats sur la route et garder un niveau cohérent tout le long du jeu. Évidemment, certains boss m’ont parfois demandé quelques niveaux supplémentaires, mais c’est une démarche inhérente au genre.

On passe par le menu sans le fromage
Comme tout bon J-RPG qui se respecte nous allons avoir une gestion de l’équipement et des classes. Je n’ai pas forcément envie de m’étaler sur cette formule qui glisse comme un pet de cassoulet sur une toile cirée. C’est classique mais terriblement efficace. On est toujours content de voir de ses personnages monter en puissance et cumuler les classes. La classe.

Ma partie
Je me suis lancé avec Throné et j’ai rencontré les autres voyageurs au fil de mes quêtes secondaires. J’ai fais les autres scénarios en discutant dans les auberges. J’ai bien eu du mal à lâcher la manette tellement j’étais à fond.

Des points négatifs ?
On peut souligner assez peu d’évolutions du gameplay par rapport au premier. Le feeling des combats et le même et j’aurai pas refusé quelques nouveautés plus marquantes. Comme dans le premier, je peux aussi noter quelques quêtes secondaires très flou dans leurs énoncés. Des personnages moins marquant que d’autres (c’est très subjectif) et des musiques pas toujours inspirées.

Pour qui ?
Si vous avez fait le premier, lancez vous ! Si vous n’avez pas fait le premier, lancez-vous ! Si vous aimez les J-RPG, lancez-vous ! Pour les autres, c’est pas forcément la meilleure porte d’entrée au genre. Le jeu ne va pas vous prendre la main et le côté « libre mais je vais où » peut quelque peu décontenancer.

Mon avis
Personnellement, j’ai passé un excellent moment en compagnie de ces huit voyageurs. Si la formule n’évolue que très peu, on peut aussi apprécier le fait de garder une formule qui marche.