MXGP 2019

INFO
2019 – PC/ONE/PS4
Genre – Simulation
Joueur – Solo/Multi
Développeur – Milestone
Éditeur – Milestone
PEGI 3
Testé sur PC 

C’était sur un Intel Pentium 2 que je jouais à Moto Racer 2. C’était cubique mais propre et se lancer dans une course de motocross juste pour sauter et rebondir dans la boue était jouissif. Maintenant, quand on voit la gueule du 4, on peut se dire que MX vs ATV All Out n’a même pas pu faire mieux. Ils ont alors ouvert un boulevard dans le genre et c’est sans aucune difficulté que MXGP 2019 vient mettre tout le monde d’accord. Il n’est pas parfait mais s’offre au moins un tour d’avance sur ses concurrents.

Fox ça brille
Les menus sont clairs et naviguer dans les menus est aussi fluide qu’une bille de mercure sur du béton ciré. On sait rapidement où aller et c’est très agréable. Le blanc irradie et la police d’écriture en mode « très grand » contribue sans problème a cette lisibilité. Mais comme il faut rétablir l’équilibre, nous allons avoir des temps de chargement partout. Vous allez détester ce cercle rouge qui tourne à en perdre la tête. Je précise que j’ai effectué ce test sur PC et je parle donc de la version qui a les temps de chargements les plus courts. Pas de quoi péter un scandale non plus mais un patch ne fâchera personne.

La gadoue, la gadoue…
Le pilote du menu principal nous rassure un peu sur les graphismes. La modélisation des motos et des pilotes est plutôt bonne sans être excellente. En course, nous aurons à boire et à manger. Boire la pluie qui est très bien modélisé et manger la boue qui va se déformer sous nos roues et ainsi marquer tous les sillons des concurrents. Cette déformation est en plus à prendre en compte dans la conduite, j’y reviendrai un peu plus bas. Les environnements manquent encore de vie et les spectateurs ressemble à des PLV en cartons. C’est dommage quand on voit le bon en avant fait par rapport à MXGP Pro. Les effets de lumières ne sont pas top et certains éléments du décor sont à faire peur. Cependant, l’ensemble reste bon et agréable. Le jeu est parfaitement fluide et je n’ai constaté aucune chute de frame rate même au milieu de tous les concurrents dans les premiers mètres du départ. Une optimisation qui fait mouche.

Ballotage du pilotage
Voici le paragraphe le plus intéressant du test : celui sur la conduite, les sensations et les scrubs. Indéniablement plus réaliste, la conduite va nous faire réviser notre freinage et survirer pour se prendre en pleine poire un panneau orange avec écrit KTM dessus. La répartition du poids du pilote et plus importante que jamais pour un comportement qui gagne grandement en réalisme. La déformation du sol est aussi une nouveauté majeure. Les ornières vont se creuser au fil des tours et chaque passage se devra d’être appréhendé différemment. Une tension supplémentaire qui rend les courses vraiment très agréables. La cerise sur le réalisme va atteindre son maximum avec la vue casque. Bien plus de sensations et d’impression de vitesse. Personnellement, je garde la vue par défaut à la troisième personne pour garder un œil sur mon cul qui peut chavirer à tout moment dans un virage que la pluie a baptisé. Les scrubs, cette technique qui consiste à coucher la moto lors d’un saut pour rester moins longtemps en l’air et retrouver le sol plus vite est bien présente. Difficile à sortir et pas forcément utile pour le chronomètre. De magnifiques gamelles en perspective.

Gameplay ground
Comme dans MX vs ATV All Out, nous avons droit à une zone ouverte qui va permettre de rouler en toute liberté tel un œil dans l’immensité du ciel. Ici, c’est nettement plus pertinent et sans clipping. Le clipping est un problème d’affichage qui fait apparaitre en retard un arbre ou un caillou par exemple. Le playground de MXGP 2019 n’est pas très beau mais est, comme les courses, parfaitement optimisé. En revanche, délimiter la zone par une grille rouge n’est pas très esthétique. On peut maintenant y faire son propre circuit en posant des points de passages. De quoi laissé libre court à votre imagination hors-piste. Une fois de plus, les menus sont extrêmement clairs et facile d’utilisation. De quoi allonger la durée de vie une fois la carrière pliée.

« Viens voir j’ai fait un circuit en forme de… circuit »
Grosse nouveauté : l’éditeur de circuit. On choisit le type de terrain, la météo et en avant. Cet éditeur est simple d’utilisation avec un tutoriel complet ne laissant aucune zone d’ombre derrière lui. De quoi s’amuser et allonger la liste des circuits disponibles. Une nouveauté qui devient aussi un point fort, allongeant encore la durée de vie du jeu.

C’est ma moto à moi
La personnalisation est présente pour notre avatar et notre deux-roues. L’occasion de dépenser un peu de monnaie virtuelle, nous vous déconseillons d’insérer votre carte bancaire dans le lecteur de votre console. Mais comme dirait l’autre : c’est vous qui voyez.

Il manque quelque chose
Avec autant de points fort, le jeu se classe sans problème sur le podium des meilleurs jeux du genre. Cependant, le jeu manque de corps et d’ambiance. C’est difficile à identifier. Les temps de chargements qui hachent les menus ? Des menus efficaces mais trop froid dans leurs formes ? Encore plus de vibration dans la manette ? Il manque le grain de folie qui aurait pu le faire monter sur la marche d’un « excellent » bien rangé dans cet encadré bleu juste en bas. N’ayez crainte ô lecteurs, je conseille plus que fortement MXGP 2019 à tous les amateurs du genre.

Avec un playground amélioré, l’arrivée de l’éditeur de circuit et une conduite bien plus axé simulation MXGP 2019 est le meilleur dans son genre.
TRES BON

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