Genre – Simulation
Joueurs – Solo
Développeur – Milestone
Editeur – Milestone
PEGI 3
Testé sur PS4
Se gameller, se viander ou encore se planter est presque une philosophie de vie chez moi avec les jeux de moto depuis le grand Moto Racer 2 sur PC en… Putain je me fais vieux. Non mais c’est une manière polie de dire que je ne suis pas le meilleur des joueurs dans le genre. Puis foncer dans un adversaire pour provoquer des vols planés du plus bel effet sublimé par un mode photo des plus complet est un art à part entier. J’ai passé une vingtaine d’heures dessus et voici ce que j’en pense, accidents spectaculaires inclus.
Premiers tours de piste
Je crée mon avatar puis arrive enfin au menu principal. Dans comme tous les jeux de sports mécaniques, je commence par une prise en main avec une course rapide sur le circuit du Mans par un temps couvert avec Valentino Rossi. Plusieurs choses vont alors me sauter aux yeux. Premièrement un écran de temps de chargement violet des plus violent me rappelant que je joue à Moto GP 20 au cas où je ne serai pas au courant. Un plan en hauteur pour visualiser le circuit et c’est parti. Même constat que dans Moto GP 19, les circuits manquent cruellement de vie. Pas d’oiseau dans le ciel, ni une montgolfière et encore moins d’avion. Je ne demande pas grand-chose mais au moins que je n’ai pas tout le temps l’impression d’être seul au monde au milieu d’un circuit lavé à la javel. Pas de trace de gomme sur le bitume, les arrières plans sont au strict minimum et même pas une seule motte de terre retournée. Ce sont des détails et je reconnais volontiers que ce n’est pas important quand on a la tête dans le guidon concentré à faire le meilleur chrono. Deuxième constat, la conduite.
Je suis un aigle !
Les vues sont les mêmes que dans l’édition précédente et la vue la plus réaliste reste ma préférée car j’aime le bruit du vent qui vient se fracasser sur mon casque. Je constate enfin l’usure de mes pneus et la consommation d’essence. Un stress de plus au milieu de courses qui gagnent en profondeur et donc en stratégie. Pour le reste on est sur la base de l’édition 2019 avec quelques micro-améliorations mais pas de révolutions. La répartition de masse est un poil de cul affinée et les collisions aussi. Pour le reste on est dans du très solide et les amateurs seront aux anges. Les sensations en vue subjective sont grisante. D’un point de vue conduite on flirte avec le très bon. Le système d’intelligence artificiel (ANNA) s’affine aussi et passe logiquement en version 2.0 pour des courses plus cohérentes concernant le comportement des adversaires. On passe à la compétition ?
Recherche et Développement Dream Team
La section recherche et développement avait juste le mérite d’exister en 2019. Le strict minimum du minimum du minimum était proposé avec des « points de développement » qui faisait enchainer les courses comme on augmente une jauge d’expérience. Désormais, on embauche un agent, on signe des contrats, embauche de l’ingénieur en veux-tu en voilà et que je te fais péter le cash pour financer tout ça et… je m’emporte. Comparer les CV, se la jouer DRH du bitume est intéressant mais cela aurait été encore plus pertinent avec un minimum de tutoriel. On est lâché dans la fosse aux motos sans même une béquille pour commencer. Une fois de plus, les amateurs vont se régaler mais le jeu laisse les néophytes dans le bac à sable. Dommage.
Coup de gueule et tremblement
En revanche en 2020, ne pas proposer de multijoueur en local tient du foutage de gueule. Inviter quelqu’un pour nous regarde jouer est tout sauf passionnant et ne pas pouvoir se tirer la bourre en se donnant des coups de coudes manque cruellement. C’est contrebalancé par un multi en ligne qui reste stable mais… en ligne. Les effets météo sont là mais ne sont toujours pas dynamique et une fois de plus, j’insiste, nous sommes en 2020. La météo rejoint ce que j’ai baragouiné au début concernant le manque de vie. Le coup de grâce est la suppression pure et simple des compétitions MotoE (moteur électrique) alors que l’écologie n’a jamais été aussi présente dans nos petits cœurs tendres et capitalistes. Un futur DLC peut-être ?
Mon avis
Bonne évolution de la version 2019, MotoGP 20 n’est pas sans défaut. Le mode carrière prend enfin sa dose d’amphétamine avec une gestion aussi importante coté paddock que côté course. On dégage les MotoE sans raison aucune et les circuits sentent toujours aussi fort la javel. On est en bonne route tout de même.
Vroom vroooom vroom vroom. Vrooom , vroo vroo vrooom !
PRESQUE TRES BON