FINAL FANTASY 7 REBIRTH

La PlayStation est formelle. C’est le moment d’insérer le disque 2 de l’aventure Final Fantasy 7. On sort enfin de Midgard pour atteindre le monde ouvert. Un disque 2 infiniment plus ouvert que le bidon ville du secteur 5. L’occasion de faire de nouvelles rencontres. L’occasion de parcourir le monde ouvert. L’occasion de renforcer les relations fraternelles du groupe. C’est avec la fougue d’un loup albinos de troisième génération hurlant à la lune pleine du dimanche soir d’après l’émission de Drucker que vous lâchez un énorme pet de soulagement. Vous pouvez enfin lui insérer ce connard de disque 2. 4 ans putain ! 4 ans ! En attendant le disque 3 pour la saint glinglin.

C’est quoi ce bordel ?
Suite direct de Remake, ce Rebirth correspond plus ou moins au disque 2 du jeu original. L’occasion de continuer l’aventure avec des avantages indéniablement et une liberté que nous n’avions pas dans le Remake. C’est un RPG à la troisième personne avec des combats en semi-temps réel.

De la vraie PS5 ?
Les graphismes ont toujours été le fer de lance de la licence. En mode performance, c’est flou avec un aliasing très prononcé digne d’un jeu d’arcade. Seules les 60 fps sont bien pratiques pour les yeux, mais ils saignent quand même. C’est d’ailleurs la première fois que le mode performance que j’évite le mode performance dans un jeu PS5. En résolution, c’est la révolution. Les dalles 4K vomissent des couleurs chatoyantes et une netteté digne de la console. On reste en 30fps mais c’est ultra stable et les yeux s’habituent assez vite. C’est d’une beauté incroyable et chaque recoin de ma carte à reçu le soin qu’il mérite. Alors Mademoiselle la PS5, quand tu veux, tu peux. Grognasse.

Une aventure collective
Avec Cloud Strife, Aeris Gainsborough, Tifa Lockhart, Barret Wallace, Rouge XIII, Cid Highwind, Cait Sith ou encore Vincent Valentine c’est la fête du slip en pleine air par moins 15 degrés. C’est une farandole de tronches, de repliques et d’histoires. Mais j’en oublie la meilleure. La goat du jeu. La meilleure. Celle qui te défonce le mur porteur de ta chambre avec une pichenette. C’est Yuffie. On pourrait faire un jeu entier sur elle tellement son personnage est merveilleusement traité. C’est celle qui sort une boule à fachette durant un enterrement. Celle qui eclaire la nuit. C’est Yuffie.

Trop long ?
Square-Enix veut offrir la meilleure expérience au joueur et c’est souvent en rallongeant la sauce comme une vieille mamie qui sucre un peu trop les fraises. Tous les elastique à l’extrême et la moindre quête qui prend 20 mons dans le jeu original va ici prendre 2h. En absolu, plus c’est long, plus c’est bon. Mais turer sur la ficelle éloigne les moments cultes les uns des autres et casse trop souvent le rythme. A vouloir trop souvent passer par Moscou pour allé à New York, on souffle du nez. Je vais la gagner ta putain de course de chocobo, j’arrive !

Autre chose monsieur ?
La relation entre les personnages va avoir une place centrale. Dans le Remake, nos réponses pissaient dans un violon depuis la hauteur d’un building. Ici, c’est le poing dans ta gueule si tu réponds mal ou trop vite. On fait alors plus attention aux autres et à leurs émotions. Car oui, de l’émotion ce n’est pas ce qui manque. De l’aventure non plus. On retrouve ça aussi dans les combats. C’est intelligent et agréable.

Mon avis
Je ne suis absolument pas objectif quand il s’agit de ce septième opus de Final Fantasy. C’est immense, interminable (surtout les deux derniers chapitres) et majestueux. Le travail et l’amour fournis est hallucinant. Reste à savoir si en proposer moins ne serait pas la solution pour le troisième disque qui sortira en 2028. Ça fera 2 ans que GTA 6 sera sorti. C’est loin et tellement proche à la fois. Spoiler alerte: GTA 6 c’est 2026.