Final Fantasy 7

INFO
1997 – PS1
1998 – PC
Genre : JRPG
Joueur : solo
Développeur : Square
Éditeur : Sony
Nous sommes en 1997, la PSOne va bientôt souffler sa deuxième bougie. Cette console nous a fait découvrir les univers de Resident Evil, Crash Bandicoot, Tomb Raider, Diablo ou encore les Cool Boarders. Les cartes mémoire pesaient en kilo octets avec un prix à te faire hypothéquer ta baraque. On se les échangait dans la cours de récré en espérant ne pas voir sa « 15 blocs » formatée par le cousin du neveu du pote. Les actions replay défonçaient cette console qui terminait le plus souvent à l’envers sous le téléviseur à tube cathodique des parents. Des « que le weekend » et des « j’arrive je sauvegarde » ont longtemps fusé dans le salon et encore dans notre petit cœur nostalgique. Le logo de démarrage de la console savait se faire attendre et la petite musique qui s’en suivait signifiait l’heure de jouer. Et la version pucée avec des jeux gravés par centaines. Quand soudain un tremblement de terre vidéo ludique arriva du Japon : Final Fantasy VII.

Alors, on attend pas Cloud
Vous incarnez Cloud, un ex-soldat devenu mercenaire au sein du groupe de terroriste AVALANCHE. Il se retourne contre son ancienne compagnie : Shinra. Inutile d’en dire plus sur l’histoire. Cela pourrait spoiler les joueurs qui n’ont à pas encore goûté à ce RPG épique et culte. Vous y croiserez Barret, Tifa, Caith Smith, Red XIII, Vincent, Cid ou encore la reine des emmerdeuse : Yuffie. Le système de combat reste invariablement au tour par tour comme pour les précédents volets sortis sur Super Nintendo.

Viens te battre au tour par tour
Les combats justement parlons-en. Ces derniers vous tombent dessus de manière aléatoire n’importe où. Le plus souvent à trois face aux ennemis, vous allez devoir lancer les meilleures attaques dans le bon ordre. Ce tour par tour fait appel au Active Time Battle : une jauge qui se remplit plus ou moins vite pour sélectionner puis confirmer l’action du personnage pouvant attaquer pendant le tour. Invocations, magies, guérisons et autres « Limite » seront les mamelles de ces combats beaucoup plus stratégiques qu’ils n’y paraissent.

Matéria style
Concernant nos personnages, ils évoluent au fil des combats avec les points d’XP accumulés. Pour ce qui est des pouvoirs ils sont représentés par des matérias. Ils se glanent au cours du jeu et se fixent sur les armes et équipements des personnages. La particularité de ces spheres d’énergie est de pouvoir donner une quantité énorme de combinaisons possibles pour améliorer au mieux son personnage. Pour exemple, un matéria « TOUT » couplé à un matéria « GUÉRISON » permettra au personnage de soigner toute son équipe alors que le matéria « GUÉRISON » seule n’aurai soigné qu’un seul de ses coéquipier. Ceci n’est qu’un simple exemple parmi les infinies possibilité qu’offre ce système de craft.

Ton univers impitoyable
Premier Final Fantasy en 3D, il propose des personnages en hyper deformed sur des décors en 3D pré-calculée encore actuellement très beaux. Il devient très rapidement la vitrine graphique nouvelle génération. Contrairement à l’univers médiévale-fantastique principalement choisi par les créateurs de Final Fantasy, on retrouve ici pour la deuxième fois un univers beaucoup plus axé science fiction. Cloud est un personnage complexe qui va devoir faire face à la cité tentaculaire de Midgar qui pompe l’énergie de Gaïa. S’en suivra une histoire riche en rebondissements et en lieux juste inoubliables. En dehors des combats le jeu offre une map très grande où nous pouvons évoluer à notre rythme. Les déplacements se feront tantôt à pied tantôt en chocobo pour le début de l’aventure.Il existe un ranch où nos chocobos peuvent se reproduire entre eux afin de mettre au monde le chocobo ultime qui gravira les montagnes et marchera sur l’eau.Il est possible aussi de faire des courses avec au Golden Sauceur, parc d’attractions ou l’on trouve une sorte d’hippodrome à chocobo.

Quand Séphirot, moi je péte
C’est aussi dans ce jeu que nous allons découvrir l’un des plus grand méchant de l’histoire des jeux vidéo.C’est le mythique et désormais culte Sephiroth. Nous le croiserons à plusieurs reprises dans le jeu comprenant de mieux en mieux ses intentions maléfiques. L’aventure tient sur trois CDs, ce qui est énorme une fois de plus pour l’époque. N’oublions surtout pas de citer le grand Nobuo Uematsu à la musique avec beaucoup de thèmes inoubliables encore d’ailleurs régulièrement joués par un orchestre philharmonique à travers le monde. C’est cette même musique qui accompagne des moments fort en émotion durant le jeu. Je parle d’une musique ayant bercé toute une génération de joueur, moi compris.

J’en profite pour faire part de mon inquiétude envers le futur remake/reboot. J’ai peur que ce fan service desserve vraiment l’univers et l’ambiance du très bon jeu original auquel on peut ajouter Crysis Core sur PSP. Pour conclure, ce jeu est un incontournable pour les amoureux de J-RPG et nostalgique de gameplay à l’ancienne avec un scénario poussé et bien écrit.

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