Genre – Fast FPS
Joueurs – Solo/Multi
Développeur – Bethesda Softworks
Editeur – id Software, Panic Button Games
PEGI 18
Testé sur One X
C’est en 2016 que Doom fait son grand… Putain je fais encore de la merde. Une introduction de merde avec des informations qui défilent sur un prompteur avec un texte sans intérêt. Je ne vais même pas parler du nombre de jeu de mot avec Doom. Le pire étant « Doom doom doom I want you in my Doom », le monde est devenu fou. J’ai la musique dans le crâne maintenant. Mon avis ? Mais je vais vous le donner. Ne pas vous le donner alors que j’ai bien aimé la version 2016 serait doom-age. Moi aussi je suis devenu complètement fou.
Hell’s Anatomy
Ça va chier comme jamais dans cette suite qui va faire passer la version 2016 pour une comptine. Inutile d’être long non plus, Doom Eternal reste un fast FPS pour ne pas dire LE fast FPS. Grosso merdo, l’enfer débarque sur terre et le doom slayer doit faire le ménage. Pour se faire, il va avoir du matériel de qualité supérieur avec des cartouches dedans. D’ailleurs, notre doom slayer va avoir droit à sa petite histoire dans un récit bien plus épais que Doom 2016. Voilà voilà voilà voilà.
Voyage voyage
La première chose qui m’a défoncé les dents de devant fut la variété des lieux traversés. On sort enfin des couloirs interminables de l’UAC pour prendre l’air. Un seul mot d’ordre : variété. On va d’extérieurs majestueux en couloirs tortueux d’un donjon en passant par des phases de plateformes où on bouffe de la lave comme ce n’est pas permis. On passe rapidement du calme à la tempête en un battement de cil et on se prend une suée qui nous transforme la raie des fesses en gouttières de château fort un jour de pluie. De la variété jusque dans le gameplay. Oui mesdames et messieurs, vous avez bien lu. Stoppez les applaudissements, ça me gêne.
Ultraviolence
Doom Eternal a soumis mes nerfs, mes reflexes et mes doigts à rude épreuve. Je ne veux pas entendre dire : « Non mais c’est un jeu où tu tires partout, ce n’est pas bien compliqué. Tu fonces dans le tas ». Mais bien sûr, et la marmotte elle met le chocolat… Je savais que vous alliez tous me crier la fin de cette phrase. Même si doom à pour réputation d’être un jeu de gros bourrin, je vais immédiatement vous dire que c’est vrai mais avec quelques grains de sable dans les rouages. Chaque monstre aura son point faible qu’il faudra toucher avec une arme spécifique. Exemple : un cacodémon vient d’insulter devant tout le monde votre très chère maman. Faites preuve de diplomatie et abrégé ce malentendu en lui envoyant une balle collante dans la bouche. Un revenant qui tente une baston de regard ? Utilisez la lunette de précision pour lui faire sauter ses armes, les deux (ici une référence que les fans de Robert Rodriguez reconnaitront immédiatement dans un cri de satisfaction). Ajoutons à cela un manque régulier de munition qui nous amène au cœur de cette barbarie : le glory skill. Lorsque que notre ennemi clignote, c’est le moment de l’achever, le glory skill va alors pouvoir se déclencher. Il va permettre de remonter sa vie et ses munitions. Et comment on fait pour recharger son bouclier ? En les cramant évidemment ! Monstre qui brûle, armure pour dudule. Quand le tout crame, paix à son âme. Alors quand on retrouve face à une tripotée de monstres qui demande chacun une arme et une technique différente : on court, on esquive et surtout on vise juste.
La pièce des collections
Dans son HUB, le doom slayer va avoir une pièce consacrée à ses exploits. Guitares, figurines et tableaux de grands maitres viendront progressivement égailler la pièce. Même un PC sera à disposition pour refaire les premiers Doom, à condition de retrouver les disquettes de jeux. Mention spéciale au tableau où notre héros pose avec un lapin. Génial référence au tout premier opus sorti en 1993.
Doom Eternal est l’un des meilleurs fast FPS de tous les temps.
EXCEPTIONNEL