Genre – Aventure option bravez le danger
Joueur – Solo
Développeur – Granzella
Éditeur – NIS America
PEGI 18
Testé sur Switch
N.B: L’éditeur m’a envoyé la version Switch du jeu et donc le test qui va suivre sera exclusivement consacrée à la console de Nintendo.
C’est une catastrophe. Depuis l’exceptionnel Luigi’s manson 3 la Switch aura plus vu la poussière que des cartouches de jeux. Son autonomie moyenne en mode portable et son image tout juste acceptable sur la télévision en fait la roue de secours des tests de la rédaction. Ce n’est pas contre Nintendo bien au contraire. C’est d’ailleurs quand ce n’est pas un jeu développé par les soins de la firme nippone susnommée que c’est le plus souvent mal optimisé, moche et au prix fort. Justement ! Voici les trois adjectifs pour décrire Disaster 4. Avouez que cette introduction est merveilleusement capilotracteé.
L’horreur c’est maintenant
Dés les premières secondes on sent que ça rame et que ça va même ramer fort jusqu’à la fin de « l’aventure ». Absolument rien n’est fluide et je dois déjà répondre à une première question avec des réponses écrites aussi petit que possible. Dans le bus, je cède donc ma place à une mamie qui en a plus besoin que moi et part naviguer sur les internets de mon smartphone. Lorsque soudain tout à coup la Switch se met à vibrer en hurlant « je vais niquer ta batterie » pendant de bien trop longue secondes. Tremblement de terre et hurlements s’arrêtent enfin et je m’extirpe du bus. Inutile d’attendre les secours les bras croisés et m’en vais comme un prince taper la discute et éventuellement aider des gens.
Mais comment ça se joue ?
C’est très simple. On voit des personnes et on discute avec eux. On en apprend souvent de belles, on drague (oui vous avez bien lu) les femmes vulnérables (dont une victime de harcèlement sexuel et c’est révoltant et ça pourrait suffire à vous déconseiller totalement le jeu, ce que je suis de toute façon déjà entrain de faire), on se demande si notre interlocuteur à de l’argent ou on peut absolument tout ramener à nous comme un gros connard d’égoïste. Nous sommes alors en présence d’un Super Seducer like qui va traiter les sujets sensibles avec bêtise et inculture. Immonde.
Correct pour un jeu PS2
On tourne entre 15 et 20 images par secondes ce qui fait l’exploit de donner la migraine au bout de 15 secondes que ce soit en TV ou en portable. Je ne vais pas m’attarder sur les modélisations qui sont dégueulasses. Je ne suis vraiment pas exigeant sur les graphismes mais là trop c’est trop !
Mon avis
Moche et à la morale plus que douteuse, Disaster 4 est un désastre. Une bonne idée ne se suffit pas en 2020. Il faut au moins en plus la technique et l’éthique.
Les développeurs ont ils testé leur propre jeu ?
CATASTROPHIQUE