ASTRO BOT

Astro Bot c’est la nouvelle mascotte de PlayStation France. Un petit robot qui s’est fait une place dans le VR game avec Rescue Mission et une place pertinente sur PS5 comme jeu gratuit et vitrine technologique. La dual sense en prenait plein la gueule et c’est, on ne va pas se mentir, la seule fois où toutes les possibilités de la manette sont exploitées. Comment faire revenir cette mascotte en grande pompe ? Comment toucher le petit cœur des joueurs de plus de 30 ans ? La réponse est dans la question. Pour les 30 ans de PlayStation ! L’occasion de se faire madeleine de prouster la gueule avec des références et clins d’œil de partout. Possibilité d’overdose ?

De quoi ça parle ?
Ça commence comme une blague de mec bourré. La PlayStation 5 vole tranquillement dans l’espace. A l’intérieur, c’est la fête du slip, toutes les licences de la firme japonaise (c’est beau de réussir à le placer créant ainsi un effet de non-répétition.) s’ambiancent comme des sauvages. Lorsque soudain tout à coup, un extraterrestre pas très content décide de venir manger les processeurs de la PS5. Fort dépourvu, nos héros tombent alors dans le vide froid et silencieux de la galaxy. La PS5 se crash, laissant notre Astro Bot seule face à lui-même et son destin. Il va alors devoir parcourir l’univers pour retrouver tous ses amis un par un et braver des boss tous aussi improbables les uns que les autres. C’est avec cour… Bref, on traverse et fouille les niveaux pour rassembler tout le monde. Pas de quoi en faire tout un fromage. Quand je vous disais que la blague de trop du dimanche soir n’était pas loin.

Le game plait
Premier gros point fort, la jouabilité. C’est fluide, notre robot répond au doigt et à l’œil et c’est merveilleux. On secoue, on caresse et on oriente la manette. Tout est mis à contribution avec des doses intelligentes et on secoue lasse jamais. Mine de rien, c’est un sacré travail d’effectuer, car le jeu donne énormément de plaisir manette en main.

Pas de monde ouvert, pas de problème
La folie des mondes ouverts dans le jeu vidéo ayant fait son overdose depuis quelques années, il est logique de retrouver une construction plus linéaire, mais aussi infiniment plus dynamique. Pascal besoin de grandes plaines à traverser en pod pour se faire plaisir. À la manière d’un Crash Bandicoot, notre robot va remonter des niveaux en les fouillant. Les interactions sont très nombreuses et chaque découverte est gratifiante. Autre point fort, son équilibrage de difficulté. Le jeu est clairement pas dur, mais donne parfois le sentiment d’accomplir des exploits. La satisfaction de battre un boss spectaculaire du premier coup, c’est vraiment satisfaisant.

Le seul point negatif
Le jeu est très court. Enfin, façon de parler. Vous me finirez moins vite qu’une campagne de Call of Duty. J’ai fini le jeu en 12h et en fouillant un peu. C’est frustrant, mais c’est une aventure sans temps mort. Cependant, quelques niveaux en plus n’auraient pas été de trop.

Une gueule de robot nommé désire
Le retour de la vitrine technologique de Sony ? En 4K 60fps, c’est d’une fluidité à faire trembler n’importe quel jeu Ubisoft. La direction artistique est très belle sans pour autant atteindre des sommets. Les références sont constantes. La PS5 donne tout et c’est super agréable à l’œil. Chapeau.

Mon avis
J’ai passé un très agréable moment dans des niveaux variés en compagnie de notre Astro Bot international. Pour les 30 ans de PlayStation, c’est un cadeau sucré, référencé, beau, mais un peu court. Un régal.