Réalisation – John McPhail
Avec Ella Hunt, Mark Benton, Paul Kaye
Vu sur ShadowZ
Ma grand-mère me disait toujours : « mélanger les genres c’est comme la cuisine, ça se fait pas. Que je surprenne pas cette petite pute de George Romero les mettre en musique ». Elle était comme ça avec les films de zombis. Toujours à gueuler pendant un repas dégueulasse préparé par ses soins. Mettre les zombis en musique ? Anna est l’adaptation en long du court Zombie Musical.
Cave of the necrodanser
C’est en 1993 que Cannibal the musical ! vient redorer le blason de la boite de production Troma surtout connu pour les Toxic Avenger et un goût prononcé pour le hardcore burlesque. Mélanger l’horreur avec du rire ne date pas d’hier et c’est un défi difficile que va devoir relever Anna and the apocalypse. Arrêtez de hurlez Little monsters (2019), Anna ne boxe pas dans la même catégorie. Et non, je ne parlerai pas non plus de Micheal Jackson, trop premier degré.
Ça parle de quoi ?
Anna en a plein le cul. Elle ne supporte plus son père et souhaite partir en Australie. Tout un programme qui est déjà prêt dans son casier d’universitaire. Un jour où elle se réveille de bonne humeur, elle se surprend à chanter et danser lors d’une invasion zombie des plus sanglante. Snobant totalement la situation, elle aura une prise de conscience en décapitants un bonhomme de neige pas comme les autres.
Song of blood
Danse, chant et massacre de masse sera alors au programme. Ce mélange des genres ne va pourtant pas oublier la ligne directive principal : un survival sans concession avec des scènes touchantes et gores. La quantité de sang sur le visage de nos acteurs va évoluer avec le récit malgré quelques petits problèmes de rythme. Stop avec Bienvenue à zombiland, c’est de la merde.
Le film avance sur des rythmes pop
Au rythme des « fuck off »
En taillant des selfies
Devant les hordes de zombies.
Son style
Avec sa propre identité, Anna évite de se reluquer le fion dans le miroir de ses références.
TRÈS BON
1 thought on “ANNA ET L’APOCALYPSE”