Dès l’écran titre, on sent que quelque chose cloche. Non pas à cause d’un quelconque effet horrifique réussi, mais parce que les textures semblent hésiter à se charger. Une fois sur deux, on se retrouve avec des murs flous ou des éléments qui apparaissent avec un retard grotesque, cassant complètement l’immersion. Et si, par miracle, tout se charge correctement, il suffit d’un simple déplacement pour se heurter à des animations rigides et des collisions hasardeuses. Rien de tel qu’un démon qui se coince dans une porte pour transformer une séance de frissons en un moment de pure comédie involontaire.

Le gameplay repose sur la recherche d’éléments pour accomplir un rituel. Dit comme ça, pourquoi pas. Mais encore faudrait-il que le jeu daigne nous donner des indications claires. Entre l’interface mal fichue et une traduction française approximative qui transforme parfois les instructions en charabia, on passe plus de temps à deviner ce qu’il faut faire qu’à réellement flipper. Le concept n’est pas mauvais en soi, mais l’exécution est laborieuse. À moins d’être très indulgent (ou d’aimer souffrir), on finit par errer sans but en espérant qu’un bug ne vienne pas encore plus compliquer les choses.