Hellblade Senua’s Sacrifice

INFO
2017 – PC/PS4
2018 – ONE
Genre : Action
Développeur : Ninja Theory
Éditeur : Ninja Theory
PEGI 18
Testé sur PC
C’est un piège, ne lisez pas ce test. Je suis dans votre tête. Je suis dans votre esprit. Nous sommes plusieurs dans votre tête. Nous sommes les symptômes de la schizophrénie.Une balade nordique schizo, ça vous dit ?

Choisir la voix
Semua est sur une pirogue, une voix lui parle, puis deux, puis plusieurs. L’introduction est lancinante et pleine de schizophrénie. Son mal-être est profond. Elle doit continuer à avancer. Le temps devient plus menaçant. Une expérience exceptionnelle dans les bas fond de la folie.

Plein les oreilles
D’habitude je termine par la partie sonore du jeu. Mais là, ça me prend de vous en parler comme d’une envie de pisser. Pourquoi ? Le son du jeu est en 3D. Il va graviter autour de nous et nous donner l’impression qu’il est très proche de nous. Ces voix qui nous chuchotent à l’oreilles sont un régal pour l’immersion. Le travail sonore est exceptionnel. Avoir un bon casque sera primordial pour profiter de l’expérience a fond. C’est dit.

Plein les yeux
Hellblade est vraiment très beau. Le charme opère dès les premières secondes. L’ambiance celtique est impressionnante, pas insultante et respectée. Les hallucinations sont flippantes et la mise en scène paranoïaque. Les effets sont bien dosés, évitant les bouillies visuelles. Les lieux sont magnifiques. Les rayons du soleil viennent frapper le visage de Samua avec finesse et beauté. Je me suis pas mal amusé à utiliser le mode photo pour faire de beaux arrêts sur image. Il est utilisable à tout moment, même pendant les cut-scène. Un travail admirable.

Chemin de croix
Le jeu se joue à la troisième personne. Il va falloir amener Senua à destination. Les situations sont multiples et très spéciales. Par exemple, Samua va devoir garder en persistance rétinienne un symbole qui ouvre une porte, elle va devoir retrouver ce dernier dans la nature par superposition. C’est déroutant au début puis quand on a pris le coup, on se surprend à observer les arbres et le ciel différemment. D’autres situations l’amèneront à passer des portails qui font apparaître ou disparaître un élément. Pas d’escalier par ici, on passe le portail, l’escalier apparaît. On bloque rarement sur les « énigmes », c’est fluide comme l’eau qui coule de la rivière. On va passer au paragraphe suivant pour parler des phases les plus spectaculaires : les combats.

Je vais te maraver façon boucher
Clef de voute du jeu, les combats vont en dérouter plus d’un. Moi y compris au début. Nous sommes comme Senua, un peu perdu avec notre épée. On attaque, on esquive et on contre-attaque de mieux en mieux. J’en suis mort plusieurs fois tellement je trouvais ça beau. On se relève, on gagne confiance en soi. On écoute ces voix qui nous conseillent. On esquive une attaque donnée sous une pluie battante, éclairé par les quelques rayons de lune qui traversent des nuages noirs comme la mort. On donne le coup de grâce. Le vent fait voler le sang un peu plus loin. Ils seront de plus en plus nombreux. Ces voix me guident, j’ai confiance en elles. Je m’égare. Des combats intenses en perspective.

Est-ce la musique ? Les voix ? Les graphismes ? Je ne sais pas. J’ai été happé par cette histoire. Et vous ? ce fut EXCEPTIONNEL

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