THE POWER

INFO
2022 – Horreur « qui a éteint la lumière ? »
Réalisation – Corinna Faith
Avec Rose Williams, Emma Rigby
Grande-Bretagne
1H32
INTERDIT AUX MOINS DE 12 ANS

La longueur des couloirs des hôpitaux m’a toujours impressionné. Long, presque sans fin et habritant un nombre incalculable de chambres. Maintenant il faut s’imaginer ça dans le noir. Pas de smartphone avec une lumière, trop facile. Une lampe à pétrole, celle qui éclaire à 2 mètres tout au mieux. Tenez la lampe, bougez pas je reviens.

Le topo
En 1974, un hôpital londonien recrute une jeune infirmière fraîchement diplômée. Ce lieu pas forcément accueillant à des coupures de courants assez longue la nuit. Tout le personnel de l’établissement en a bien conscience et fait avec. Cependant, la nouvelle baptisée Val ne supporte pas le noir, provoquant chez elle une peur panique. Dès le premier soir de service, sa supérieur la force à rester.

Pas si classique que ça
Si mon topo ne vous fera pas sauter afin de marquer des trois points il en sera autrement pour le déroulement des événements. Val va devoir composer avec des médecins dont elle doit suivre les ordres, des infirmières névrosées et un service en pleine implosion. Si il se passe quelque chose, il faut se taire et surtout mentir. Une agression ? Impossible. Des bleus ? Personne les verra. Une définition de l’oppression dans un milieu où « le pouvoir » est détenu par les hommes. Ajoutons à cela les coupures de courant et des situations de plus en plus ambigus.

La mise en scène
Pas besoin de préciser à chaque coin de phrases que le film à eu un budget réduit se traduisant par un huit-clos et très peu d’acteurs. Sur le papier c’est pas toujours rassurant mais en pratique l’illusion est parfaite. Je me suis laissé entrainé par l’histoire avec cette envie de comprendre se qui se passe. Par conséquent, la mise en scène va souvent doubler de créativité pour nous tenir en haleine. Le travail sur les éclairages sera lui aussi très maîtriser pour que le noir occupe la major partie de l’image sans nous couper de l’action. L’ensemble va souvent être clair-obscur et très graphique.

Pas tout blanc
Le plus gros point faible du film va clairement venir de son rythme. En dents de scie du début jusqu’à la fin, les coups d’accélérateurs m’ont trop souvent provoqué des coups du lapin lors de freinage beaucoup trop brusque. C’est clairement dommage en vu de la mise en scène inspiré et du propos ouvertement féministe. Le final quand à lui est interessant mais un poil expéditif. Vous l’aurez compris, The Power roule à deux vitesses et c’est dommage.

MON AVIS
Avec ses gros problèmes de rythme, The Power ne touche pas les petits sommets du genre. C’est d’autant plus dommage car l’histoire et la mise en scène en jette vraiment.
BON

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