THE EMPTY MAN

 

INFO
2021 – Légende urbaine
Réalisation – David Pior
Avec James Badge Dale, Stephen Root, Joel Courtney
Américain
2H17

C’est quand même dommage de constater que Mickey veuille quitter les salles obscures pour privilégier un abonnement mensuel à sa plateforme de streaming. Cette démarche doublée du Covid à amener des films de la Fox à ne pas passer par la case cinéma et c’est fort regrettable. The empty man en fut la principale victime. C’est une introduction bien trop sérieuse et j’ai aucune envie de vous donner l’impression de lire Telerama. Il me faut rééquilibrer : The empty man déchire grave sa race.

Légende urbaine
Pour son premier film David Prior à décider de s’attaquer à un cliché du cinéma de genre: la légende urbaine. The empty man, l’homme vide, va être invoqué par des adolescents en manque de sensations fortes ou d’envie de vivre. C’est suite à la disparition d’Amanda que James Lasombra va décider de mener son enquête. Ex-flic, il va rapidement se rendre compte que l’affaire est bien plus complexe que prévu. On enchaîne alors les clichés jusqu’au dénouement final. Tout est cousu de fil blanc avec ce genre et c’est vraiment chiant. Fin de mon avis.

C’est déjà fini ?
Si vous avez senti de l’ironie juste avant c’est pas par hasard. C’est pour mieux expliquer que le film va respecter aucun code et très vite devenir complètement imprévisible. David Pior va jouer avec nous pendant plus de deux heures. Tel un magicien qui va nous montrer sa main gauche alors que nous devions voir son pied droit. Un pied au cul qui va se rependre tel un poison dans les veines du scénario.

 

Anatomie de l’horreur
Pour la mise en scène, pas de grande prises de risques mais une volonté de bien faire en acier trempé. Énormément de second plans, de rétroviseurs et même de vues subjectives pour dynamiser le tout. C’est rarement brouillon, pas toujours bien fait mais force est de constater que je préfère infiniment un réalisateur qui tente des trucs à un mec qui fait rien. L’ensemble est cohérent par rapport à l’ambiance. Mention spéciale à la pluie qui est filmé avec brio.

Pourquoi c’est bien ?
Pour tout pleins de raisons : pour la prestation de James Badge Dale, le rythme tenu sous tension jusqu’à la fin, une légende urbaine vicieuse et une esthétique presque parfaite. Candyman avait un thème très marquant. Ce ne sera pas me cas avec The Empty Man, on peut pas être bon partout. Le score signé Christopher Young et Lustmord offre tout de même de belles surprises.

Nota Bene : le film est l’adaptation de la BD de Cullen Bunn et Vanessa Del Rey. Pas lu, donc pas de comparaison.

MON AVIS
Très proche de la perfection dans son genre, The Empty Man est un incontournable. Un excellent premier film et un réalisateur à suivre de prêt. EXCELLENT

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