En 2003 sur Gamecube et PlayStation 2 sortait une légende du J-RPG: Tales of Symphonia. Cinquième jeu de la série des Tales of commencé en 1995 sur Super Famicom. Tales of Symphonia permis de démocratiser définitivement le J-RPG en Europe avec la licence Final Fantasy. Cette version remastérisée, est-elle à la hauteur ? Et surtout est-ce que les mécanismes fonctionnent encore 20 ans plus tard.
Ça parle de quoi ?
Nous sommes dans le monde de Sylvarant. Le mana est la source de tout dans ce monde. Cette énergie dépérit de jour en jour et la seule solution est de réveiller la déesse Martel. Colette Brunel est alors désignée comme Élue et s’en va en quête avec ses compagnons. Même si les graphismes sont mignons, on a droit à une histoire mature et plein de retournements de situation assez radicaux. C’est surtout sa narration et des réflexions qui le rangera dans la bibliothèque des incontournables en 2003.
Le strict minimum
Concernant le remaster, on a le minimum syndical : un lissage et du 1080p à 60fps. Pas plus, pas moins. D’un côté le jeu reste dans son jus d’origine, de l’autre, c’est un peu juste tout de même.
Pourquoi pas un remake ?
Dead Space, Demon’s Souls sont des exemples de jeu entièrement revu graphiquement sans dénaturer le terreau de base. La jouabilité est mise au goût du jour, c’est plus moderne et parfait pour faire connaître des classiques. Je pense, personnellement que Tales Of Symphonia aurait mérité un meilleur écrin.
Mon avis
Impossible de prendre à défaut cette madeleine de Proust en l’état. Le jeu à très bien vieilli. Je l’ai vraiment pris comme une expérience vintage.
Ceux qui n’ont jamais goûté le fruit sucré du J-RPG peuvent être un peu crispés face à l’austérité du remaster. Les puristes seront aux anges.