Les indestructibles 2

Nous sommes en 2004 et le magazine CinéLive n’est plus tenu par Laurent Weil. Il reste cependant encore une chose qui m’intéresse dans cette presse spécialisée que je prend soin de plus lire aujourd’hui : le CD-ROM offert avec. Pas un DVD, encore moins un Blu-Ray, un CD-ROM. C’est grâce à ce média que j’ai pu découvrir la bande-annonce du Pixar édition 2004 : Les Indestructibles. Écrit et réalisé par Brad Bird, le film ne m’avait pas laissé un souvenir inoubliable. Pour les Indestructibles 2, le revisionnage du première était forcément obligatoire. J’ai finalement adoré. Cette seconde partie devait au moins égaler le premier qui mettait la barre très haute. Suspense.

Mystère et boule scénaristique
Bob, Helen, Violet, Flèche et Jack-Jack sont de retour. Trois mois après les évènements du premier épisode, nos membres de la super famille continuent de casser des gueules sous leurs blases de super héros. Malheureusement, les autorités ne veulent plus payer les dégâts des combats. De plus, le programme « Super relocation » va fermer, forçant les super-héros à oublier leur identité secrète. La belle affaire. Heureusement, un philanthrope va tout faire pour les réhabiliter, en particulier les femmes. Si vous lisez ceci et que vous n’avez pas vu le premier volet, je vous conseille fortement de ne pas lire la suite. Personne à un violon ? Que je pisse dedans. Il est obligatoire d’avoir vu le premier.

Women of steel
Helen (Elastigirl) va donc être à l’honneur dans cette histoire qui va passer à la moulinette les rapports homme/femme sous pas mal de coutures. Le choix des années soixante est idéal pour balancer des comportement machos qui me manqueront pas de nous faire réagir aujourd’hui pour ne pas dire choquer. Mettre l’homme au foyer et la femme sur le devant de la scène va nous offrir des moments mémorables de mauvaise foi. Notre Mr Indestructibles peut avoir des super pouvoirs, ils ne servent à rien pour gérer deux adolescents et un bébé. Une fois de plus, le message est on ne peut plus claire. Le statut de mâle dominant vole en éclat pour notre plus grand plaisir.

Un méchant à la hauteur
Pas de film de super-héros sans méchant. Il est particulièrement bien écrit et va même nous offrir d’excellentes réflexions qui vont nous filer le doute sur ses intentions. Une ambiguïté agréable qui évite un effet manichéen usé jusqu’à la moelle. Je ne vais rien dire de plus sur lui, pas même son nom pour ceux qui comme moi aiment regarder un film sans forcément tout connaître à travers les bande-annonces beaucoup trop longue.

Rien n’est impossible darling
L’autre point fort de ce film est sa mise en scène. Notre Brad Bird à bien compris que l’image de synthèse n’a pas de limite « physique » contrairement au film en prise de vue réelle. L’action est incroyablement fluide, on ne perd jamais nos personnages sous un déluge de plans sur-découpés. Ajoutons à cela un sens du rythme super, le résultat est donc super. Vous avez dit super ? Comme c’est super.

Les Indestructibles 2 m’a offert une palette de sentiments riches et particulièrement bien amenés. De l’interrogation sur le couple en passant par de l’action frénétique, Pixar joue les équilibristes avec brio. Le film transpire la passion et le collant de super-héros qui pue d’une journée de baston. Ce fut EXCELLENT.

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