Xenon Racer

INFO
2019 – PS4/ONE/SWITCH
Genre – Course
Joueur – Solo/Multi
Développeur – 3DClouds.it
Éditeur – SOEDESCO
PEGI 3
Testé sur One

Trois, quatre !
Qui arrive à toute vitesse ? Poil aux fesses !
Et se la joue électro ? Poil aux micros !
C’est Xenon Racer ! Poil à ta sœur !
Qui l’a testé ? Poil au nez !
Ce test va être super chouette ! Poil à la manette !
Qui à été déçu ?

Arcade et vitesse
Ce test ne va pas être très long dans le sens où le jeu n’a pas grand chose à nous offrir. C’est pas bien grave si le peu proposé est de bonne qualité. Xénon Racer veut rendre hommage aux drifts sur 800 mètres, à la musique électronique et surtout à la vitesse. C’est fluo du sol au plafond qu’on le veuille ou non. Et puis il y a une histoire sur fond de corruption que je vais prendre le temps de vous détailler. Non je déconne. Vous pouvez vous rasseoir. Revenez !

Un jeu mobile sur console ?
Que nenni ! Xénon Racer c’est sur console de dernière génération. Et puis d’ailleurs qu’est ce qui vous faire dire ça ? C’est pas bien beau. Touché. C’est effectivement pas franchement flatteur pour nos rétines cette affaire. Les textures me rappelle Paris Marseille racing sur mon Pentium 4. Inutile de demander un jeu beau quand on peut fournir le minimum. C’est pas comme si le jeu ne tournait pas avec Unreal Engine. Je suis le premier à ne pas prendre en compte les graphismes dans ma note quand c’est « suffisant » mais là c’est inacceptable. Ajoutons à cela de violentes chutes de frame rate et des temps de chargement monstrueusement long. Carton rouge pour les graphismes.

Et l’ambiance du Macumba ?
Inexistante et vide, comme une fin de soirée au Macumba d’une petite ville de campagne. La faute à un univers vu et revu des milliards de fois au cinéma et sur console de jeu. Les circuits manquent cruellement de vie et les décors environnants sont finis à la truelle. L’ambiance est clinique et générique. Concentration, c’est l’heure de la conduite.

Need for drifts
Le jeu mise tout son gameplay sur le drift. Pour la peine, c’est en partie réussi. Prendre de belles courbes comme un cabourd va demander de la pratique. C’est relativement dynamique et engageant. Un bon point. Mais ce dernier va être pris au piège d’une somme de détails énervants ou illogiques. En effet, en course il va falloir faire en sorte de ne pas éclater sa caisse et de drifter pour recharger des piles de boost. Notons que le véhicule ne se déforme pas et que l’état sera représenté par un pourcentage en bas à gauche de l’ATH. Mais alors où est le problème ? Il va être difficile de suivre la course sans prendre des nions et utiliser un boost va aussi en provoquer parce que casses toi avec ta bétaillère à chameaux tu es sur mon chemin ! Les dégâts montent vite. De plus, on pourrait exploser ses adversaires comme dans OnRush ? Oh non malheureux ! Essayer d’envoyer un concurrent au tapis ne sera pas possible dans le sens où vous allez finir en pièce avant lui. Ok ! Je résume : on est dans un jeu de course a haute vitesse où il vaut mieux éviter de toucher les bords du circuit, les adversaires, les chats qui traversent, les petits vieux, la voisine ou encore le livreur de pizza. Je trouve ce mélange plutôt incompatible avec la notion de fun qu’essaie visiblement de nous fournir le soft. Pris de manière sérieuse est-ce plus pertinent ? Les sensations de vitesses seraient bonnes à la rigueur mais ce n’est pas le cas, on a la mauvaise impression de rouler à 80 sur un périph vide.

Boost a move
Pas de jeu de bagnole de ce type sans les booster. Vous savez, le moment où vous passez enfin la 12ieme vitesse comme dans Fast and Furious. Ici, on l’enclenche en priant pour ne pas se manger l’arrière train d’un adversaire. Dans Xénon Racer, c’est pas bien utile dans le sens où chaque circuit à une petite ligne droite pour en tirer profit mais comme c’est la seule occasion de l’utiliser correctement : tout le monde fini par l’utiliser au même moment. Dommage. Ne pas avoir de boost à ce moment-là annonce d’ailleurs une défaite cuisante.

La tracklist
Les musiques c’est totalement subjectif. On aime où on aime pas. Personnellement, manger du sample électronique tout le temps c’est clairement pas mon délire. Mais au-delà de mes goûts, le fort peu de diversité musicale finit indéniablement par taper sur le système. Un peu comme Baby Shark.

Carglass répare, Carglass remplace
Xenon Racer à ce problème de vouloir nous plonger dans leur univers sans avoir eux-même la carte GPS pour le trouver, cet univers. Le jeu pourrait avoir quantité de qualités pourtant. L’utilisation du futur (même si je pense que situer l’action à +10 ans devrait nous faire marrer dans 15 ans) aurait pu être riche mais tout est désespérement vide. Les graphismes eux, aurait pu nous dépayser mais que nenni, on a des pixels gros comme le poing du monsieur de la Fistinière et des problèmes effarants de clipping.
Au niveau de la prise en main du jeu, j’ai eu envie d’aller chercher par le slip le responsable du mapping de la manette. Parce que bon, what the fucking fuck. Je m’explique. Pour drifter (et je rappelle que c’est bien là le cœur du jeu), vous allez accélérer (comme un bourrin) avec RT, relâcher, appuyer sur A, jouer du joystick et accélérer à nouveau. Alors je demande : pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle vient faire là cette touche A ? Elle se sentait seule ?

Et il est pour qui le petit accident industriel ?
Pour les compétiteurs qui veulent des trajectoires parfaites, une course parfaite sans un seul choc. Ceux qui auront la patience de comprendre le bordel qu’est la prise en main. Les joueurs qui veulent s’amuser risque de trouver le jeu un peu trop hasardeux et punitif par moment. Notons quand même qu’on peut jouer à deux, sur la même télé, avec le cul dans le même canapé. Et c’est assez rare aujourd’hui. Dommage que ce ne soit pas tellement palpitant. On peut choisir d’avoir des concurrents gérés par l’IA ou pas. En plus j’ai perdu, j’ai pris 20 secondes

Xenon Racer rentre dans la catégorie des jeux « moyen et pas top ». Avec ses graphismes catastrophes et son manque flagrant de personnalité il ne sort malheureusement pas du lot.
MOYEN BOF

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