WO LONG FALLEN DESTINY



Parmis mes jeux préférés apparaît très clairement Céleste. Je vais d’ailleurs très bientôt écrire une lettre d’am… Un test sur cette merveille. Céleste est très dur. Gravir la montagne va demander beaucoup de réflexes, le tout accompagné d’une BO sublime (Lena Raine) et d’une histoire touchante. Le jeu est chiadé comme ce n’est pas permis et il ne faut pas longtemps pour se casser les dents sur le jeu. Cependant, les développeurs ont pensé à tout le monde avec une difficulté totalement ajustable. On peut modifier le nombre de dash, et même choisir d’être invincible. Par conséquent, tout le monde y trouve son compte. L’accessibilité est une question de plus en plus importante et il est parfois difficile de voir des jeux très attrayants nous claquer la lourde au bec. Comme un immense panneau « tu ne rentres pas » si tu ne passes pas le concours d’entrée.

Ça parle de quoi ?
Se déroulant en 184 après J.-C., au cours de la dernière dynastie Han, Wo Long: Fallen Dynasty met en scène un pays en proie au chaos et à la destruction. Avec une dynastie impériale sur le point de s’effondrer, c’est à un soldat de la milice, toi ô joueur, de surmonter l’adversité tout en luttant pour ta survie dans cette fable des Trois Royaumes peuplés par des démons et des guerriers les plus puissants et les plus intimidants de l’Histoire, avec notamment Liu Bei, Cao Cao et Sun Jian. Bref, ça va poutrer sec au pays des coups de savates. Le jeu se présente à la troisième personne. C’est-à-dire que vous voyez votre personnage. Oui, mais non, on sait jamais. Puis si vous êtes là, c’est pour avoir mon avis. Pauvre de vous…

Beau comme un banzaï
Sur PS5, le jeu ressort plutôt bien. Comment dire, c’est moins moche de Final Fabtasy Stranger of Paradise. La Team Ninja n’a jamais misé sur les graphsimes mais le tout est largement rattrapé par une très belle direction artistique. Les lieux visités sont magnifiques et on en redemande. Les combats nerveux du jeu demandent une bonne fluidité et les 60fps sont très stable. En conclusion, ce n’est pas très fin, mais c’est fluide et artistiquement réussi.

L’art de se faire démolir la gueule
Sabre, glaive, doubles épées, courroux céleste, essence de glace ou encore Zhuque seront là pour détruire vos ennemis. C’est très vif et il ne faut pas être fatigué pour enchaîner les combats. Je parle du moral. Plus notre héros va couper trip et boyaux, plus il sera fort de la satisfaction de ses victoires. En revanche, ce sera pareil pour nos ennemis. C’est le cercle vicieux du cassage de dents, la roulette russe du chargeur plein, le terminus des prétentieux.

On en arrive au point sensible : la difficulté. Si les deux Nioh restaient exigeant, mais pas aussi punitif que l’on pourrait le croire, la prise de risque constante demandée par Wo Long peut en décourager plus d’un. Moi le premier. Je pense personnellement que le seuil du plaisir a été dépassé avec Wo Long. Je n’avais absolument aucun plaisir à reprendre après une défaite. Allez au casse-pipe ce n’est pas ma définition du jeu. Je comprends que les bornes d’arcade avaient augmenté leur difficulté pour générer plus de fric mais quand c’est un jeu dans mon salon, c’est pas pour balancer ma PS5 par la fenêtre. À l’heure des joueurs de plus en plus compétitifs, je ne vois pas le problème que chacun y trouve son compte sur le même jeu. Personne n’est obligé de lire un livre aussi vite que son voisin. Même si c’est marqué sur le jeu et que je suis là avec un incroyable paragraphe qui s’appelle « Pour qui ?  » pour vous dire que ce n’est pas pour tout le monde.

Caméra des enfers
Totalement inhérent au genre, la caméra qui va faire de la merde assez souvent pour nous les briser. Rien de plus à dire. C’est chiant surtout quand la camera se plante en phase deux d’un boss.

Pour qui ?
Pour les challengers et personne d’autre.

Mon avis
Wo Long Fallen Dynasty est exigeant, dure et avec une caméra qui aime merder aux moments les plus crispants. Ce n’est pas une beauté, mais la D.A. déchire.