Windbound

INFO

2020 – PS4/ONE/PC/SWITCH
Genre – Survie
Joueurs – Solo
Développeur – 5 Lives Studios
Éditeur – Koch Media
PEGI 12
Testé sur Switch

L’année passe vite et j’ai bien cru que le pire jeu que j’ai testé en 2020 ne se fasse la malle. Fort heureusement, c’est sur Switch que le boussin débarque dans ma vie sans crier gare mais en se prenant les pieds dans mon tapis et en foutant vraiment partout. Je suis bon public et j’aime prendre la défense de jeux pas parfait mais tout à fait charmant à mes yeux. En revanche, quand un jeu vient autant me chier dans les bottes, le traitement est infiniment plus sévère. Il y a des limites et Windbound a réussi à largement les dépasser.

« La jaquette est belle ! »
Il est évident que la jaquette du jeu à furieusement de la gueule. Quand on repompe entièrement les directions artistiques de Zelda Breath of the Wild et Vaïana on peut que faire une belle jaquette remplie de fausses promesses. J’ai oublié de citer Windwaker pour l’aspect navigation sinon ce n’est pas drôle. Mais qu’est-ce qui se cache derrière un si beau visuel ? C’est un peu comme un mauvais film d’horreur, c’est lui qui aura la plus belle affiche.

Laid comme un jeu Switch
On lance la partie et la triste idée de s’arracher les yeux arrive bien trop vite à cause d’un aliasing dégueule et d’une fluidité inexistante. On comprend vite que le jeu à voulu se surclasser et que tout sera du même acabit. On avance vers une lumière qui représente notre voyage et c’est le début d’un incroyable calvaire. On va looter comme un dément puis fabriquer notre bateau. En dehors de la modélisation de l’eau, le jeu est incroyablement laid et ressemble vraiment à une contrefaçon de Zelda. Puis on ouvre l’inventaire.

Laid et mal pensé
Cet inventaire a été créé par des satanistes en manque de sensations fortes. On oublie toute notion de logique, d’organisation, de cohérence, de lisibilité et puisque je te dis que la terre est plate ! C’est un voyage international dans les méandres de la prise de tête. A vouloir trop bien faire, ils ont fait tout le contraire. Une honte d’ergonomie.

Laid, mal pensé et répétitif
Nous allons devoir gérer notre endurance et notre faim. J’ai explosé de rire quand j’ai vu que notre personnage principal, Kara, défonçait son endurance en courant mais pas en ramant. Et putain vous allez ramer ! Se déplacer d’ile en ile sera aussi agréable qu’un touché rectal et recommencer sera digne d’une douane Suisse en alerte maximal car j’ai oublié que le jeu allongeait artificiellement sa durée de vie avec un aspect Rogue-like que nous pourrons ici traduire par : tu perds ton bateau, une partie de ton inventaire et ta dignité de joueur. C’est affreusement frustrant et j’ai vraiment eu envie de foutre ma Switch par terre. Le niveau zéro du plaisir. Quand on meurt on recommence complètement dépouillé dans un univers complètement vide : à quel moment je suis sensé prendre du plaisir ?

Laid, mal pensé, répétitif et bancal
L’intelligence artificielle des ennemis est une catastrophe, les animations ne sont pas dignes d’un jeu PS2, le scénario est un immense foutage de gueule et les traversées en bateau sont interminables. Voici tous les éléments symptomatiques d’un jeu qui se surclasse et veut péter plus haut que son cul. Rien n’est terminé et tout n’est même pas fait à moitié. Ce jeu est une honte.

Mon avis
Pour quelques euros de plus, vous pouvez avoir le génial Zelda Breath of the Wild ou Mario Odyssey. Je dis ça, je dis rien.

Un jeu de survie qui ne survivra pas à sa propre bêtise.
NUL

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