Genre : Aventure/Survival
Joueur : Solo
Développeur : Naughty Dog
Éditeur : Sony
PEGI 18
This is the end my only friend
L’ambiance est lourde, le soleil se cache un peu et Joël se réveille la rage au ventre. Sa fille Sarah est morte tragiquement le soir où tout à basculé pour l’humanité à cause d’un champignon, le Cordyceps. Devenu trafiquant à la petite semaine, Joël va devoir livrer un colis un peu spécial aux résistants nommés Les lucioles. Il s’agit en en effet d’une ado de 14 ans prénommée Ellie. Ils ont de la route à faire et leur chemin sera long, très long. C’est là que les programmeurs vont nous surprendre en tirant sur une corde différente : notre sensibilité. En effet, beaucoup de contemplations et de larmes vont paver cette aventure hors du commun. Joël et Ellie vont devoir cohabiter et apprendre à combattre les ennemis ensemble pour arriver à leur destination.
La route
Le jeu se joue à la troisième personne avec un système de loot et de craft des plus intéressant. Tout est recyclable pour se défendre et se battre. Évidemment, il faudra aussi et surtout se planquer et survivre. Le réalisme prime, l’oppression est constante et putain j’aime ce jeu ! Quand on pense qu’il va se passer ça, on se plante. Alors on va devenir de plus en plus fort et progressivement pouvoir attaquer de front ? Non plus ! Le réalisme percute le goudron des routes imbibées de sang et de cadavres. Il est là le coup de génie !
L’arme à l’oeil
Le monde tombe en ruine et plus personne ne peux rien y faire. Les extérieurs inquiètent et les intérieurs peuvent rapidement devenir notre tombeau. Pour avancer, il va falloir tendre l’oreille. Cette faculté va permettre à nos héros de visualiser leurs ennemis dans l’espace à travers les murs et mieux se préparer à, par exemple, une exécution discrète. La meilleure arme pour « buter » des infectés ? Ma réponse sera multiple. Certains seront plus solide que d’autres, la meilleure méthode restant un bon vieux coup de surin dans la carotide. Mais d’autres préféreront le coup de fusil à pompe. Toutes les armes peuvent être améliorés et devenir plus meurtrières au fil du jeu. Les références ? « La route » de John McCarthy, le comics Walking dead de Kirkman et Carpenter font bien-sûr, entre autre, leur clin d’œil. Même la B.O. du jeu fait écho à celle du film « The Pledge » de Sean Pean composé par Hans Zimmer. Les guitares pleurent et s’envolent dans une mélancolie magnifique et sombre. Bravo.
La comparaison inévitable avec le cinéma est donc bien là. Un jeu peut-il être une œuvre d’art ? Avec The last of us oui. Un grand jeu ? Oui. La larme à l’œil je vous dit merci Naughty Dog.
INCONTOURNABLE