Genre – Course
Joueur – Solo/Multi local/Multi online
Développeur – Sumo Digital
Éditeur – SEGA
PEGI 7
Testé sur PS4
« Like » ne veut pas forcément désigner le pouce ou le cœur que l’on donne à un chat qui rate son saut ou qui tire une gueule de trente kilomètres sur un réseau social. C’est aussi valable pour le jeu vidéo. Pour ceux du fond qui baillent à en avaler les mouches : si je vous dis Doom-like par exemple, vous allez immédiatement me répondre que Hexen aurait mérité plus de considération, ce qui est totalement hors sujet. « Insérez ici le nom du jeu » – like va désigner un jeu du même type. Par exemple, Crash Team Racing est un Mario Kart-like. Ça reprend la formule, l’odeur et les aromates mais ce n’est pas Mario Kart. Ne vous méprenez pas, lecteurs de ces lignes. Ce terme n’est pas péjoratif. Quand je dis que Team Sonic Racing est un excellent Mario Kart-like, c’est un compliment.
Quand nous hérissons le poil
Au hasard Baltazard, je vais commencer par les graphismes. Les couleurs nous sautent à la gueule et le jaune n’a jamais été aussi…jaune. Les menus sont extrêmement colorés et nous rappellent bien les codes couleurs du seul hérisson qui aime se faire flasher en contre sens sur l’autoroute de nos Mega Drive. Lançons une course ! C’est fin, fluide et une fois de plus extrêmement coloré. Tout l’univers de Sonic est respecté. Les effets de lumières sont inégaux, les reflets de carrosserie complètements fous, les décors géniaux et la sensation de vitesse très bonne. Le mélange de tous ces éléments donne un jeu agréable à regarder mais pas parfait. Ça manque un peu de vie et de projections sur l’écran. C’est négligeable et pointilleux de ma part. Sonic Team Racing offre sans difficulté l’essentiel et c’est largement suffisant pour s’amuser.
Je tiens le cerceau comme jamais
Second point important, la jouabilité. Les adeptes de Super Mario Kart ne seront pas perdus. La prise en main est immédiate et utiliser les boites pour foutre sur la gueule à ses adversaires ne demandera pas longtemps non plus. Une touche pour déraper et c’est parti. Une simplicité déconcertante à te filer des AVC aux joueurs de Asseto Corsa et des irruptions cutanées à ceux qui bénissent Gran Turismo. Derrière cette comparaison stupide se cache mon envie d’illustrer à quel point STR mise sur toute la famille pour passer un bon moment sans se prendre la tête et sans laisser Tonton George sur le carreau. En revanche, ceux qui veulent platiner le jeu devront connaître les circuits et leur bolide par coeur. On passe forcément à un niveau supérieur sans pour autant être élitiste. « Facile à jouer, long à maîtriser » à tout à fait sa place ici.
Jacky Tuning show pro world tour reloaded
Pour être chic, il faut avoir des Capsules « R » pour acheter des améliorations. Ces dernières ne sont pas ciblées et donc aléatoires. En d’autres termes, si vous adorez piloter Tails, vous avez une chance sur douze pilotes d’avoir l’amélioration pour lui. Cependant, après une longue session de jeu avec le même personnage, j’ai remarqué que les améliorations se focalisaient un peu plus sur votre personnage fétiche. J’ai dit « un peu ». Esthétiquement, les améliorations sont très « voyantes » et donnent dans un excès assumé. Un peu comme quand Jean Kevin monte un pot sur la 106 pour faire plus de bruit mais pas forcément pour aller plus vite. J’ai beaucoup aimé la chiée de possibilités pour la carrosserie. Bref, c’est complet.
Le premier effet kiss kool
Le Kart de bataille de Sonic Team Racing va être la course en équipe. J’aurais pu effectivement dire « cheval » mais je le garde précieusement pour mon test de Whisper. En équipe de trois, il va falloir s’entraider pour gagner. Tous les moyens sont bons : prendre l’aspiration du premier pour rattraper son retard, se faire passer des boites, obtenir des bonus d’entraides pour obtenir un boost etc… Plus l’équipe est solidaire et plus elle augmente ses chances de gagner. C’est parfait pour tester la loyauté des deux potes qui squattent le canapé. Ça marche d’enfer et faire gagner son équipe est vraiment gratifiant.
Le second effet kiss kool
Notre bande de joyeux drilles va aussi pouvoir se lancer dans le mode aventure. C’est varié et vite addictif. Je vais être honnête, je l’ai atomisé de bout en bout ce mode.
Voici le menu.
EN ENTRÉE
Salade de grand prix en équipe avec sa fricassée de défi ring avec son scoring croquant
EN PREMIER SERVICE
Guacamole de course en équipe et destruction accompagnée de ficelles à l’attaque trafic
EN SECOND SERVICE
Sandwich gastronomique au Casse cou et sa sauce aigre douce de course de survie
EN DESSERT
Assault de EggMan au chocolat
C’est varié et agréable à parcourir. Les 22 circuits sont très bien répartis et l’envie d’avancer et constante. Parlons maintenant des circuits.
On ravale la Valda
Les circuits sont très certainement le petit point faible du jeu. Ils ne sont pas tous aussi fou que pourrait le permettre l’univers de Sonic. Nous avons cependant des fulgurances avec la maison hantée et le Casino qui sortent du lot. Les autres sont sages et manquent cruellement de folie. C’est dommage. Le mode mirror double le nombre de tracés mais ne comble pas ce petit manque pour autant. Tu es passé à deux doigts du « excellent » petit scarabée.
Avec le cadre bleu hérisson
Les circuits ne sont pas parfaits mais le fun est là et bien là. Je n’ai pas compté mes heures de jeu et recommencer indéfiniment un circuit pour scorer comme un connard ne fut clairement pas rare. L’équipe est une excellente idée.
Sonic Team Racing fait un quasi carton plein. Beau, jouable et terriblement fun seuls les circuits déçoivent un peu.
TRÈS BON