South Park : l’annale du destin

INFO
2017 – PC/PS4/ONE/SWITCH
Genre : RPG
Joueur : Solo
Développeur : Ubisoft
Éditeur : Ubisoft
PEGI 18
Testé sur ONE
Si le moindre rot ou pet vous dégoûte ou ne vous fait pas rire, je vous prie de ne pas lire la suite. Vous êtes encore là ? C’est mon dernier avertissement. South Park a un univers vulgaire et plein de surprises parfumé aux flatulences. Un univers où le taillage de costards est un art très particulier. Dénonçant via la caricature, South Park ne plaît pas à tout le monde. Un univers où Bono est un énorme tas de merde humain et Al Gore un paranoïaque écologique malsain. La série d’animation South Park est de retour avec un second jeu de type Pets-RPG. A ne pas confondre avec les J-RPG. Que les choses soit claires, ça va trouer le cul.

Guerre et pets
Suite directe de l’excellent Bâton de la vérité, cet opus va mettre les casques et les épées aux placards, les troquant contre collants et capes de super-héros. Cartman a un contact chez Netflix pour obtenir une série en sa propre gloire, celle du Coon. Pour financer tout ça, il part à la recherche d’un chat perdu qui rapportera cent dollars à celui qui le retrouve. Un début bien sage qui va bien évidemment partir en couille par la suite. Nous incarnerons le « nouveau » qui sera amené dans cette histoire folle en émotions et en odeurs pestilentielles. Putain de bordel de merde que c’est bon de retrouver Stan, Kyle et Kenny ! Heu pardon, Super Stan, Le Moustique et Mysterion.

Du South Park pur jus sans pulpe
Impossible de prendre graphiquement le jeu à défaut. On se croirait dans un épisode de South Park. On va pouvoir se déplacer librement et visiter tous les lieux clefs de la série. Un plaisir non dissimulé. Donc, côté mirettes, tout est bon.

Fulguro-pet dans ta gueule
Partie capitale du jeu : le système de combats. Je ne vais pas faire de comparaison avec ceux du Bâton de la vérité. Ceux qui connaissent The Banner Saga ou encore les Final Fantasy Tactics ne seront pas dépaysés par les combats de cet Annale du destin. Donc nos héros vont évoluer sur une grille tactique où il faudra bien les placer pour porter des coups puissants. Les combats seront alors plus percutant et plus stratégique pour espérer défoncer la sale gueule boutonneuse d’un trou de balle de sixième. Chaque attaque couvrant la grille différemment, il faudra bien choisir cette dernière. Il sera aussi possible d’altérer un ennemi. C’est à dire qu’il aura un malus après chacune de ses attaques. On y trouvera les légendaires saignements et dégoût qui feront toujours leurs petits effets. Mon seul bémol vient d’un certain manque de challenge. Je ne demande pas une difficulté extrême non plus, ce jeu se parcours comme un long épisode avec tout le plaisir qui va avec. Cerise sur le gâteau, les combats sont scénarisés.

Histoires d’enfants et dialogues absurdes
Quand je dis que les combats sont scénarisés c’est surtout parce qu’ils ne sont pas figés. Je vais donner des exemples pour que ce soit clair pour tout le monde. Quand un groupe de jeunes cons vous attaquent dans une rue précise, le combats ne va pas donner une arène basique. Il aura lieu à l’endroit exact de l’attaque. Si je fous sur la gueule à un groupe devant le cinéma, l’affrontement se fera devant ce dernier. Ce qui donnera l’occasion au caissier de commenter le bordel qui se déroule sous ses yeux.  » Les super-héros c’est dépassé non ? » ou encore  » c’est le pire combat que j’ai jamais vu » tomberons pour nous faire rire. Une riche idée qui amplifie l’immersion et qui permet surtout de garder le rythme et de ne pas faire tomber le jeu dans la monotonie. Histoires d’enfants ? Oui, j’insiste sur ce terme car Stone et Parker nous rappel au final que ce ne sont que des enfants qui jouent aux super-héros. Définissant un univers issus de leur imagination. Ils jouent entre eux, tout simplement. On s’en rend compte surtout quand ils se poussent pour laisser passer une voiture en plein milieu d’un combat.

Fouille, artefacts et hand spinner
Pour faire évoluer son personnage dans le jeu, il va falloir tout looter et crafter. Taper dans un tas de neige pour passer récupérer un sac. Défoncer les objets fissurés pour voir ce que ça cache. Acheter du matériel et fabriquer des artefacts. Ils vont donner plus de force à notre héros et à sa bande. Une photo du cul de Cartman ou un hand spinner sont des exemples d’artefacts, c’est souvent hilarant et hors de propos. Il deviendra vite intéressant de faire son petit bazar dans ses améliorations. La démarche reste simplifiée, on est loin de la complexité d’un The Witcher 3 mais elle a le mérite d’être présente et suffisante pour s’amuser.

Micro agression et pets spéciaux
Je vais effleurer le sujet pour ne pas anéantir l’effet de surprise. Les micros agressions auront lieux pendant les combats. Les pets spéciaux seront utilisables quasiment à tout moment. Vous voulez en savoir plus ? Il faudra vous contenter de ça.

Long, inventif et drôle, L’annale du destin fait un carton plein pour les fans. Je regrette juste le manque de challenge des combats. Une goutte d’eau dans l’océan de bonheur que pourra offrir le jeu de South Park Digital Studio.
INDISPENSABLE

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