Joueur – Solo
Editeur – Square-Enix
Développeur – Historia Inc.
PEGI 12
Testé sur PS5
En 1994, j’avais 7 ans et je ne rêvais pas de choper Live a Live sur ma double cartouche super nintendo me permettant de jouer au import. Je jouais à DBZ 2 et les J-RPG n’arriverons dans ma collection qu’un peu plus tard avec Secret of Evermore, la fausse suite de Secret of Mana que personne connais alors que c’est une merveille. Par conséquent, je découvre Live a Live via cette version PS5 sans passer par la case Switch.
C’est quoi ?
Live a Live propose 7 histoires à faire dans l’ordre de notre choix. C’est le remaster luxueux d’un classique du J-RPG de la Super Famicon sorti en 1994. On évolue à la troisième personne dans un monde HD-2D avec des combats au tour par tour plein de frustration, de larmes et de faux espoirs. Cependant, chaque histoire n’est pas bien longue et le gameplay aura des variations à chaque « époque » choisie. Compter 1h pour les plus courts et 3h pour les plus longs.
Son style
Ceux qui ont déjà joué à un Octopath Traveler vont immédiatement reconnaître le style HD-2D de Square-Enix. L’objectif étant d’insuffler un moteur graphique moderne tout en gardant le charme des pixels. Cependant, ne mélangeons pas les torchons avec les serviettes. Live a Live est bien moins fin qu’un Octopath Traveler 2. Beaucoup moins d’effets de lumière et surtout des textures moins complexes. Ce n’est pas moche, mais c’est moins brillant, moins poli. En restant sur l’aspect technique, je n’ai vu aucune différence entre la version PS4 pro et PS5 et c’est un sérieux problème au niveau des temps de chargement. Une porte, chargement. Un combat, chargement. C’est éventuellement compréhensible sur PS4, mais pas sur PS5, ça ne passe absolument pas.
Les histoires
Comme dit précédemment, Live a Live c’est 7 personnages à une époque précise. J’ai personnellement commencé par le Far West qui reste court et cool, puis la préhistoire qui n’a aucun dialogue en vu de son contexte. Je ne vais pas spoil le reste, mais il s’est très varié avec un revers de médaille cependant. En effet, il faut repartir à zéro pour chaque histoire et ce n’est pas toujours très engageant à chaque fois. Autrement dit, c’est quand tu commences à maîtriser ton héros que c’est déjà fini, héros suivant. C’est crucial à prendre en compte avant d’acheter. C’est une expérience vintage.
Les combats
Point fort et faible du jeu. Point fort dans le sens ou ce mélange de tour par tour mâtiné de tactical est bien agréable pour les plus exigeants. J’ai bien dit exigeant. Au début, je le suis fait défoncer en deux coup de cuillère à pot. Pire, je me suis fait atomiser le cul. Une fois la formule maîtrisée, on spam assez vite les mêmes attaques et on économise une table basse et une fenêtre. Point faible car trop présent au milieu d’un jeu qui mise énormément sur le narratif. Par moments on va même devoir grinder comme un malade pire se mettre au niveau. C’est comme avoir des minutes de silence au milieu d’un concert de métal, au bout d’un moment, ça saoule tout le monde.
Mon avis
Je dois admettre que l’overdose de combats ne m’a pas empêché de découvrir de nouveaux scénarios, la fin et ce qui uni tous les personnages. Ce n’est pas inoubliable ni totalement mauvais. C’est clairement un manque d’équilibre qui vient rendre l’expérience décourageante. Cet équilibre raté entre combats et narration. D’ailleurs, l’aventure d’un personnage va se faire sans combats et c’est pas plus mal. Pire, une version visual novel de tout le jeu serait super accrocheur en vu des innombrables qualités du scénario.
BON