AFTER US

La fin du monde est enfin arrivée. Toute cette pollution, déforestation et immoralité aura eu raison de notre planète bleue. Techniquement, c’est plus gris que bleu ce matin. Votre café à un goût post-apocalyptique et vous vous dites que plus rien ne sera comme avant.

Présentation
After Us est un jeu de plateforme contemplatif à la troisième personne dans un monde semi-ouvert. Je vais citer l’incroyable Journey en référence. On saute, on double saute, on dash et on fait pousser de l’herbe. Alors je vais rapidement passer au paragraphe suivant pour lever toute ambiguïté.

Le pouvoir des fleurs
Notre personnage Gaïa, l’esprit de la vie est déçus des hommes et compte bien se rendre compte de l’étendue des dégâts. Elle va pouvoir se concentrer et faire pousser de l’herbe et des arbres autour d’elle. Cette action permet de faire par exemple disparaître une forme de flotte noirâtre. Le jeu ne va pas avec le dos de la cuillère sur le message écologique. L’être humain est le problème de bout en bout. C’est un bien triste bilan que dépeint Piccolo. Nous rencontrons assez vite les « dévoreurs » et leurs dégâts. Nous allons aussi devoir nous défendre des attaques de sacs plastique… Le message est brut et sans concession. 

Une belle direction artistique
Pour l’heure, le plus gros point fort du jeu vient de son ambiance et de sa direction artistique. Ce mélange de poésie et de fin du monde est totalement surréaliste. Sur PS5, j’ai joué en 2K 60fps et c’est le parfait équilibre. C’est beau, pastel et très fluide.