Alan Wake

INFO
2010 – 360
2012 – PC
Genre : Survival Horror / FPS
Joueur : solo
Développeur : Remedy
Éditeur : Microsoft
PEGI 16
Testé sur 360
La nuit vient de tomber sur ma page pourtant blanche. L’encre de mes écrits se noie dans la confusion. Le ciel se contraste de plus en plus. Impossible de savoir comment j’en suis arrivé là. Si, je me souviens maintenant, c’était en 2010 sur Xbox 360. Un jeu qui allait me traumatiser. Une ambiance incroyable accompagnant un scénario des plus surprenants. Je me lève et attrape le boîtier du jeu. Il est désormais rétro compatible Xbox One. Il s’appelle Alan Wake et son cauchemar va redevenir encore une fois le mien. Huit ans plus tard, vaut-il encore le coup ?

 

Qui est Alan Wake ?
 Alan Wake est un auteur à succès. Un mixe entre Stephen King et Bret Easton Ellis. Malheureusement, il a le syndrome de la page blanche depuis maintenant deux ans. Alice, sa femme lui offre des vacances dans la ville de Bright Falls. Elle espère aussi que son inspiration va revenir. Cette dernière va malheureusement disparaître dans d’étrange circonstance et Alan va devoir la retrouver. Oui, le début est classique mais la suite est juste phénoménale.

 

Au rythme des pages qui se tournent
 Le gameplay de Alan Wake va se révéler à la fois simple et complexe. Nous contrôlons Alan en vue à la troisième personne (TPS) et les lieux traversés sont semi-ouvert. Comme dans Max Payne, il faudra botter des culs, résoudre quelques petites énigmes et arriver au bout de l’épisode sans trop de bobos. Et c’est là que Alan Wake fait déjà la différence. La narration est tellement fluide que l’on traverse les chapitres sans même s’en rendre compte. Les cut-scènes renforcent l’immersion avec une facilité déconcertante et les fins d’épisodes tombent comme un vase chute d’un gratte-ciel sur la tête d’un innocent. Comme dans une série télévisée courte et intense, il se passe toujours quelque chose. On alterne les phases de jours et de nuits sans débander. Si le rythme est tenu jusqu’à la fin ? Un peu mon neveu.

 

Café, flingue et lampe torche dans la tronche
 Notre Alan ne va pas forcément se la jouer fine. Les ennemis qui sont représentés par des ombres vont devoir dans un premier temps être « calmés » par notre torche avant de pouvoir se faire décaniller au plomb. Cet exemple n’est pas tout le temps vrai mais est représentatif des méthodes de neutralisation sans y laisser trop de balles. Alan pourra se restaurer en trouvant des thermos de café et en se trouvant sous une source lumineuse. Absolument tout le jeu est articulé autour de la lumière. Un choix très pertinent de la part de Remedy. Un petit détour par les armes : du simple flingue en passant par le fusil à pompe, tout pour défoncer du méchant pas beau malfaisant.

 

Une ambiance incroyable
 Les graphismes d’Alan Wake passent encore très bien en 2018. Ce n’est pas God Of War non plus mais en 2010 le jeu comblait la 360 comme une jeune mariée. Les arbres sont difformes, les vents nous poussent dans les ténèbres, on distingue une source de lumière à l’horizon. Une pompe à essence ? Un motel ? Un piège ? L’ambiance est incroyable. Les environnements traversés sont vraiment très organiques et hostiles dans chacun de leurs recoins. Le travail sur le son est lui aussi largement à la hauteur. Mention spéciale à Christophe Lemoine qui double Barry, un des personnages important de l’histoire. Un doublage français de haute volée.

 

Des références à la pelle
 Tous amateurs de films et séries d’épouvante va se régaler à trouver tous les clins d’œil offert par le jeu. Twin Peaks en tête en passant par Silent Hill, La part des ténèbres, La quatrième dimension ou encore le monumental Lunar Park de Bret Easton Ellis. Il ne se passe pas un épisode sans référence. Attention, le jeu n’en perd pas pour autant sa personnalité bien au contraire. Un jeu d’équilibriste accompli avec une seule main et les yeux bandé par l’équipe de Remedy.

 

Alan Wake est un train fantôme qui fonce à plein vitesse sur nos peurs les plus primaires. Une réalisation toujours bonne au service d’un scénario juste incroyable. Alan Wake est un survival-horror qui mérite sa place dans l’étagère au coté de Silent Hill et Project Zéro.
INCONTOURNABLE

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.