AFTER US

INFO
2023 – PC / PS5 / SERIES
Joueur – Solo
Editeur – Private Division, Take-Two Interactive
Développeur – Piccolo Studio
PEGI 12
Testé sur PS5 

Avertissement
Avant d’entamer la lecture de ce test, il est important d’avoir le titre Respire de Mickey3d dans votre playlist musicale. Les albums de Tryo ne sont que optionnels. Il est aussi important d’avoir vu Le cauchemar de Darwin. Vous êtes chaud ?

La fin des temps
Comme expliqué dans cette preview, le jeu n’est pas là pour vous rendre joyeux. L’homme est le cancer qui pourrit la planète et ce qu’il laissera en héritage ne sera pas beau à voir. Nous incarnons Gaïa, l’esprit de la vie, dans un voyage à travers des environnements abstraits à la recherche de l’âme d’animaux éteints. En gros, c’est l’idée. Un Journey en plus long avec des phases de plateforme dont on se serait majoritairement passé. On joue à la troisième personne.

Beau mais pas éclatant
After Us est assez joli avec cet aspect très pastel et contemplatif. Les thèmes de chaque zones visitée rappelleront à chaque fois le passage des « dévoreurs », c’est-à-dire les humains. Pollution, télévisions ou encore déforestation seront au programme. Le thème sera toujours illustré à l’extrême donnant souvent lieu à des panoramas très jolis. Cependant, le tout manque de punch avec souvent des textures bien crades et des violentes chutes de frame rate. Nous sommes tout de même en présence d’une très joli direction artistique. Mention spéciale pour les thèmes musicaux qui savent nous rendre mélancolique juste comme il faut.

Gaïa ton cul
C’est l’heure de parler du plus gros problème du jeu : la caméra. Tanto très éloigné pour nous donner une impression de grandeur, tanto très proches dans les lieux plus cloisonnés, c’est un vrai cas d’école à régler d’urgence. Lors de la preview je ne me suis pas prononcé, car il n’y avait pas tant de plateforme ni d’action que dans la suite du jeu. Rater son saut sera monnaie courante, évaluer les distances est vraiment compliqué. C’est comme essayer de jouer aux fléchettes pied nu sur de la glace les yeux bandés. On passe vite du rire aux larmes. Alors on plane, on dash et… à côté. Pire, l’action n’est pas fluide et c’est comme lire un long poème entrecoupé de coup de fusils.

Le gameplay en lui-même
Le déplacement par défaut étant bien trop lent, on va vite finir avec la touche R2 enfoncé tout le temps. Un peu comme dans un Assassin’s Creed. L’ensemble reste quand même trop lourd et j’aurais aimé plus de légèreté. Est-ce pour autant pas agréable ? Tout va dépendre de la sensibilité de chacun.

Mon avis
Quelle déception. Avec son petit minois et son message fort et sans concession After Us avait tout pour plaire. À vouloir trop en faire, il est tout juste moyen dans tout ce qu’il propose. Reste une direction artistique intéressante et quelques moments touchants, mais c’est pour mieux pester devant une caméra aux fraises et des phases de plateforme n’apportant absolument rien à l’expérience.

LA NOTE
After Us se prends les pieds dans le tapis et c’est bien dommage en vue du vrai message politique qu’il apporte.
MOYEN

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