Prey

INFO
2017 – PC/PS4/ONE
Genre : FPS
Joueur : Solo
Développeur : Arkane Studios Austin
Éditeur : Besthesda
PEGI 18
Testé sur ONE
Quand on me dit PREY, je pense à un indien cherokee enlevé un soir dans un bar par des extraterrestres. Je pense à armes vivantes et gravité au beau milieu d’une ambiance métallique et crade à souhait. Un jeu qui avait commencé son développement en 1997 pour finalement venir s’échouer sur XBOX 360 et PC en 2006. Un FPS offrant autre chose que de la chair à faire exploser pour repeindre le vaisseau dans lequel nous sommes prisonnier. Désormais, nous sommes en 2017 et Human Head a laissé la place à Arkane Studio pour redéfinir la licence.

Un peu plus Prey des étoiles
Difficile d’enchainer correctement après une blague d’aussi mauvaise qualité mais je vais le faire quand même. Nous incarnons Morgan Yu et nous sommes coincé dans une station spatiale à quelques centaines de milliers de kilomètres de la Terre. Nous n’avons alors absolument aucune raison de s’inquiéter. On va tout tranquillement trouver la cause et trouver un moyen de revenir sur Terre. Flute alors, des extraterrestres qui prennent la forme des objets du quotidiens veulent nous turlupiner. Et en voilà d’autre plus gros. Pas de panique, Morgan Yu va leur faire pleurer leurs mères à ces étrons spatiaux. Voici les plus grandes lignes du scénario. Ce n’est pas génial mais suffisamment bien amené pour nous faire rester jusqu’au final. J’en profite aussi pour dire que certains choix influenceront plus ou moins l’issue de l’histoire. Impossible de bouter notre plaisir. Cependant, je vais consacrer le prochain paragraphe a l’inévitable comparaison avec un certain Bioshock de Irrational games.

Quand sa bio choque
Je n’aime pas comparer les jeux du même genre ou du même squelette narratif. Il faut vraiment essayer de prendre l’objet comme il vient. Ce que je vais énumérer ne sera pas pris en compte dans ma notation finale mais reste important à prendre en compte si vous connaissez le grand Bioshock. Ceux qui comme moi ont passé des nuits blanches à Rapture ne risquent malheureusement pas d’être surpris par Prey. On retrouve l’isolement dans un endroit inconnu, la même première arme, l’architecture de certains lieux et surtout cette petite voix dans l’oreillette qui nous dit où aller et quoi faire. J’irai même plus loin en disant que même la mise en scène des moments clefs est la même. Maintenant trêve de comparaisons, on va parler de Prey.

Space cowboy
La partie graphique va se révéler très sobre. On reconnait bien la pâte d’Arkane avec son level design horizontal/verticale qui nous pousse à envisager les lieux en trois dimensions. Dans les faits, passer par le double plafond d’une pièce pour gruger un mot de passe sur une porte sera tout à fait possible. Chaque « situations » peut alors se régler de bien des manières et c’est diablement intéressant. Les lieux auraient mérité un poil plus de finesse dans les textures mais comme la direction artistique est grandiose, on ne va pas s’en plaindre. Je salue les programmeurs qui ont préféré privilégier le fond à la forme. A quoi bon s’investir dans les graphismes quand on peut tout donner dans la profondeur. Les graphismes ne sont donc pas géniaux mais c’est clairement pas pénalisant. Le principal intérêt du jeu est ailleurs.

Le champ magnétique des possibles
Comme dit précédemment, on aborde le jeu comme on veut. On peut foncer dans le tas pour exploser de l’extraterrestre ou les contourner furtivement. Les fouilleurs iront ouvrir toutes boites mails pour trouver les digicodes quand les autres trouveront une sortie en utilisant le Gloo Gun. Derrière ce nom de chewing-gum ce cache l’arme la plus originale du jeu. Capable de balancer des boules de polyuréthane sur les murs pour escalader ou de figer les ennemis, cette arme va offrir de belles possibilités. Côté gameplay, c’est suffisamment varié pour que chacun trouve son style. L’autre point fort du titre concerne l’évolution de notre personnage. Piratage, force physique, endurance, réparateur et j’en passe. Les arbres de compétences sont complets et enfonce le clou dans la personnalisation du personnage. Evidemment ces évolutions ne se feront pas toutes seules et il faudra dénicher des Neuromod pour en profiter. Le seul moyen de les trouver sera de fouiller absolument partout. Une exploration vraiment très gratifiante.

Bricoloman in space
Style RPG oblige, il sera possible de looter et de crafter comme un dératé dans ce monde hostile. Des machines seront alors disponibles un peu partout pour recycler tout le bordel accumulé dans un inventaire qui sera bien trop petit au début. La machine de recyclage va nous filer les éléments qui vont ensuite dans une forme d’imprimante 3D de la mort qui tue pour fabriquer ce qu’il nous faut. Les plus utile étant les cartouches pour les flingues et les kits de secours.

Une ambiance d’exception
Prey est un FPS/RPG qui lorgne vers l’horreur. Vous ne verrez pas de bestioles jouer avec vos nerfs en vous balançant que des jumps scare à tout va. Ici, l’atmosphère est lourde et la menace peut venir de partout. Les compositions musicales qui accompagnent le tout sont excellentes. Une ambiance lourde et parfaitement maitrisée.

Je ne trouve pas de défaut à ce Prey cuvée 2017. Les possibilités sont variées, l’ambiance est géniale et notre personnage totalement façonnable. Il est incontestablement le meilleur dans son domaine.
INCROYABLE

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