Rhome

« Salut, je suis rentrée ! Youhou ! Il y a quelqu’un ? Si c’est une blague elle est de mauvais goût ! Allo ? Je ne trouve pas ça drôle du tout ! Mais alors pas du tout ! Répond bordel de merde ! Je vais te trouver dans les cinq cent mètres carrés de maison d’architecte ! Ça va chier des bulles quand je vais te retrouver ». Un grand classique pour un début de jeu très court qui va se dérouler dans une maison à fouiller de fond en comble. J’annonce, Rhome se termine en 40 mins. J’annonce aussi que c’est une citation extrêmement libre du début du jeu. D’abord pour ne pas spoiler, puis pour dire que la maison est bien plus petite…Ou pas. Je raconte n’importe quoi en fait.

L’atmosphère hic
Un jeu aussi court se doit de démarrer sur les chapeaux de roues pour maintenir le joueur en haleine. Aucun problème ici, le malaise arrive dès les premières minutes et on comprend vite que quelque chose ne tourne pas rond. Contrairement à un layers of fear, la fouilles des tiroirs et autres armoires et beaucoup plus limité. Frustrant au début mais on s’y fait vite. Les musiques sont pertinentes mais c’est pas du haut niveau non plus. On est dans la moyenne haute pour maintenir une atmosphère intéressante jusqu’au bout.

C’est bien mais c’est court
Un jeu qui se fait aussi vite ne va pas forcément avoir plus de paragraphe pour que j’en parle. J’ai passé un agréable moment avec quelques bonnes surprises. Il est vrai que Steam voit dix jeux de ce genre naître et mourir deux fois par jours et Rhome, à mes yeux, sort du lot pour différentes raisons. Dans un premier temps, il ne perd pas son temps avec les graphismes et préfère raconter une histoire. Dans un second temps, il a la bonne durée de vie pour offrir quelques frissons sans atteindre la lassitude.
En revanche, il ne réinvente clairement pas la roue du genre, loin de là mais pour quatre euros, on passe un bon moment.

Rhome est un bon petit jeu, dans tous les sens du terme. Idéal pour pour ceux qui veulent une histoire courte et efficace.
BON