GHOST TRICK DÉTECTIVE FANTÔME

Je me souviens de la DS comme si c’était hier. Un tour de magie comme sait faire Nintendo à chaque fois : une console aux performances erratique, une définition d’image catastrophique et un catalogue exceptionnel bourré de classiques. La même magie avec la Wii et la Switch. Non, pas la WiiU et c’est bien dommage, car Windwaker HD en justifiait l’achat à lui seul. La DS, ce fut l’âge d’or des Professeurs Layton et des Ace Attorney. Au milieu, une pépite baptisée Ghost Trick détective fantôme, un objet ludique non identifié signé Capcom.

Ça parle de quoi ?
Vous êtes mort et vous allez devoir enquêter sur votre propre mort avec les outils mis à votre disposition. C’est abrupt dit comme ça, mais c’est le maximum que je puisse dire. Cependant, c’est extrêmement bien écrit, très prenant et bourré de rebondissements. En bref, c’est une merveille d’écriture. Ho bordel comment c’est bien ! Et la fin ! 

Comment ça se joue ?
Sur DS, en 2011, nous utilisions le stylet pour déplacer notre âme d’objet en objet. Ça vous intrigue ? C’est trop flou pour vous ? C’est bien de garder un peu la surprise. La jouabilité est simple et efficace. Une fois de plus, c’est impeccable. 

Beau comme tout
La petite révolution va venir de la direction artistique. Elle ne va pas forcément plaire à tout le monde, mais pour ma part, c’est beau comme tout. Les expressions des personnages et leurs mouvements sont datés, mais c’est finalement ce qui donne aussi beaucoup de charme à la production. Le passage de la DS à est donc réussi.

Pas cool mec
Du côté des problèmes, ce sont les mêmes qu’en 2011. Pas de fins différentes ni de dialogues alternatifs. C’est en soit pas bien grave, mais tellement dommage quand on connaît le talent de Shu Takumi. Autres problèmes, les musiques très « japonaises » : à vous de juger. Pour finir, le côté attrape souris de la mécanique peu finir par lasser.