The Princess Guide

INFO
2019 – PS4/SWITCH
Genre – Action-RPG/Stratégie
Joueur – Solo
Développeur – NIS America
Éditeur – NIS America
PEGI 12
Testé sur PS4

Je suis trop vieux pour ces conneries. Mener mes troupes ne me botte plus comme avant. Alors certes, taper de l’arrière train c’est toujours marrant mais le dernier coup n’avait plus le même effet. C’est lassant de trancher des têtes. C’est toujours le même mouvement. Toujours la même rengaine. Puis ces textes au sol ! Et la troupe qui me colle aux basques… La retraite sera ma récompense. Je vais enfin pourvoir former ces princesses, puis j’adore tellement quand elles parlent. Ça fait rebondir leur intelligence hein. Excusez-moi, j’ai un tutoriel à terminer.

Dans le vif du sujet Royal
Pas de texte d’introduction, trop facile. Pas de cinématique, c’est trop ringard. Pas de grand livre qui se tourne pour nous raconter le début d’une histoire, ça fait trop prout-prout. On nous balance directement dans la bataille. Ça fait pas 5 secondes que j’ai créé mon avatar que je prend déjà des coups dans la caboche. Où suis-je ? Pourquoi tant de haine ? Des textes s’affichent au sol, des ennemis me foncent dessus et mes troupes me suivent tel une ombre. C’est très difficilement lisible. J’apprends les coups et la navigation dans les menus (on va en reparler très vite) et différentes stratégies de poutrage de l’ennemi. C’est bourrin au possible, ça défoule. On balance quelques attaques spéciales puis ce « tuto express  » se termine aussi promptement qu’il a commencé.

Comme des épines aux fesses
Une série de dialogue s’offre alors à nous. Et c’est le traumatisme. Pourquoi les personnages se secouent comme s’ils n’avaient pas pisser depuis 3 jours ? C’est extrêmement perturbant pour ne pas dire malaisant. Les dialogues s’enchaînent et nous arriverons au choix de notre princesse à former/aider :

– Liliartie : Passe son temps à manger. Chevaliere de Alixon. Signe particulier : adore le steak de dragon.

– Veronica : Chef de la « Rusty Magic Guild ». Aucun lien avec le Magic System. Signe particulier : elle transforme les gens en grenouille pour rigoler.

– Monomaria : Une noble déchue de la famille Yudaria. Moi la première fois j’avais lu « hudada ». Signe particulier : elle à plus une tune.

– Alpana : Une femme dragon qui n’oublie pas la foi. Elle peut parfois avoir des postures bizarres. Signe particulier : elle pète le feu (facile mais incontournable).

Chaque princesse va bien évidemment avoir son univers moral et environnemental. Cela dit, les lieux visités vont quand même garder la même structure. L’ensemble reste malheureusement ultra répétitif quelque soit la princesse choisie.

Chibi tout plein
J’adore le style Chibi qui donne un effet très mignon au personnage. Un effet dessiné vraiment très beau et doux à l’œil. L’ensemble est fluide et les effets de lumières nous sautent à la gueule comme un chat à qui on vient de filer la mauvaise marque de croquette. Plus les combats deviennent intenses, plus c’est le bordel et plus ça devient illisible. Des moments que je vais sobrement baptiser « il est où le cucul elle est où la tétète ». C’est chiant et… Putain je suis mort je sais même pas pourquoi ! Je termine par la caméra qui est bien trop penché sur nous. Prendre du recul sur le foutoir du champ de bataille ne nous aurait pas fait de mal.

4 histoires très courte
Pour faire simple, chaque princesse va devoir protéger son royaume en poutrant tout ce qui bouge. On va devoir passer par une carte pour s’y retrouver et déplacer ses pions. Mais comme la carte est aussi ergonomique qu’une pelle sans manche, ce n’est pas très engageant. Il faut se débrouiller pour croiser les ennemis et ainsi déclencher une arène pour les défoncer. On passe aussi par des niveaux où l’exploitation à perdu sa propre définition et où… Les arènes s’enchaînent. La zone va alors être délimité par des piques, passionnant.

Souviens toi la sauvegarde dernière
Le jeu ne sauvegarde pas automatiquement. Il me semble important de le dire pour éviter de vous faire avoir. Il faut donc aller dans le menu des enfers ! Une folie furieuse de sous menu à plus savoir quoi en faire. On finit bien par s’y retrouver mais mazette que c’est illogique.

On y joue ou pas ?
Il faut le voir comme un jeu « apéritif ». On se fait deux trois niveaux pour se défouler et c’est cool. En revanche, le joueur qui veut se lancer à fond dans le jeu va faire face à un mur de répétitivité terrible. De plus, le jeu est intégralement en anglais. Dans le jeu existe la possibilité de « gronder » ou « féliciter » la princesse. Je félicite le style graphique et l’aspect défouloir. Je gronde les menu « trou noir », la répétitivité et l’animation des personnages quand ils parlent. Fait ton choix camarade !

The Princess Guide ne m’a pas vraiment convaincu malgré sa belle gueule. Ça tourne trop vite en rond et rond petit patapon.
MOYEN

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