Fairy Tail

INFO
2020 – SWITCH/PS4/ONE
Genre – RPG
Joueur – Solo
Développeur – Guts Studio
Éditeur – Koei Tecmo
PEGI 12
Testé sur PS4 Pro

Fairy Tail est un shōnen (non je refuse de vous donner la définition du shōnen dans la culture manga) qui n’est pas dans mon étagère à manga pour la simple et bonne raison que j’ai regardé l’anime sur Netflix et que ça m’a suffit. J’adore l’univers et l’humour de l’oeuvre de Hiro Mashima c’est indéniable. En revanche, j’ai lu dans une médiathèque le premier tome pour me rendre compte que l’anime était tellement fidèle que j’en suis resté à l’amine (ce qui n’est absolument pas le cas de Love Hina qui me fait encore actuellement mourir de rire sans atteindre la vulgarité d’un Sakura Wars, je garde mon coffret DVD et mes mangas) et c’est mieux ainsi. Alors pourquoi je vous conte tout ça ? Il faut connaître la série impérativement. Arriver sans rien connaître au début du jeu sera aussi délicat que commencer le seigneur des anneaux par Le retour du Roi.

Faut-t-il connaître la série ou pas ?
Oui il faut connaître les bases, le contexte et les personnages. Il faut voir le jeu comme un prolongement de l’histoire. Avec énormément de retour en arrière et de référence, impossible de s’y retrouver quand on part vierge de tout.

Pas de long discours
Le jeu se lance directement dans le vif du sujet avec un combat. Pas le temps de s’endormir. C’est agréable de faire sauter le bla-bla pour se lancer directement. Premier point positif surtout quand on connaît la capacité du studio Gust (connu pour la série des Atelier) à créer des introductions verbeuses et interminables.

Comment ça marche ?
Fairy Tail et son histoire offre du pain bénie sur un plateau de platine a une adaptation en jeu vidéo. Une guilde de mages qui consultent un tableau de quête afin d’augmenter leur réputation et leur compte en banque. Si c’est pas du tout cuit. Non mais franchement ? Rien à modifier, tout est posé là devant nous. Après 7 ans, la guilde Fairy Tail a perdu toute sa splendeur. Natsu et Lucy et les tous les autres vont alors se relancer dans des quêtes pour redorer le blason de la guilde jadis connue pour détruire des villages entiers juste pour attraper quelqu’un. Il faudra aussi payer le loyer de retard de Lucy et nourrir Happy. Alors si tout se passe bien dans le meilleur des monde où est le problème ?

Des graphismes au minimum
Tout est dans le sous titre. Le strict minimum pour honorer tant bien que mal l’univers du manga. Pas de folie, pas d’effets et surtout pas de mise en scène. Les angles de vu son ultra classique et rien, absolument rien ne viendra perturber ce zéro pointé de la mise en scène. On mange de l’aliasing comme c’est désormais interdit depuis la One X et PS4 Pro. Les synchronisations labiales sont parties en vacances et les portraits qui accompagnent les dialogues ne bougent pas. Respect. Ça se passe comme ça chez Guts.

Des combats rapides mais incomplets
Le système de combats mise sur la valeur sûre la plus efficace depuis la création de la roue : le tour par tour. On attaque des ennemis sur un damier et ses derniers vont avoir des formes différentes. Des formes proches de Tetris. Droit sur 3 cases, en L ou encore en X, les attaques sont variées et un poil stratégiques. Mais pourquoi nos héros sont en ligne quand nos ennemis sont sur un damier ? Pourquoi ne pas proposer un damier pour tout le monde à la manière d’un South Park l’annale du destin. Ça crée du mouvement et un peu d’animation. Ici, on enchaine les attaques très très vite mais il manque le sel et le poivre. Le fait que les combats soient extrêmement rapides est une chose mais ça devient vite redondant.

Quoi d’autre ?
Il est possible d’avoir un invité dans les quêtes mais il ne sera pas jouable lors des combats. Le pouvoir de l’amitié amène à la coopération pour des attaques en duo plus puissantes. « L’éveil » fera office de « limite » améliorée qui va bazarder une attaque puissante, restaurer les points de vie et améliorer les statistiques en vous servant un café, des petits gâteaux et un bouquet de fleur parce que c’est classe les bouquets de fleurs.

De ruine à palace
Pour redonner vie à la guilde il faut farmer
Pour farmer il faut fouiller
Pour fouiller il faut revenir souvent au même endroit
Revenir souvent au même endroit c’est chiant
Quand c’est chiant c’est long
Quand c’est long on s’ennuie
Quand on s’ennuie il n’y a plus de plaisir
Quand il n’y a plus de plaisir le jeu atteint ses limites
C’est lourd, vraiment lourd.
Le jeu se termine en 20-25h avec pas mal de remplissage dont on se serait bien passé.

Mon avis
Amusant pour ne pas dire vraiment fun au début, Fairy Tail abat ses cartes en faisant des salto arrières rétro rotatif sur un seul doigt qui ne doit pas faire partie du corps. Le salto devient une pirouette. La pirouette devient une cacahuète. Seul les fans hardcore pourront surmonter l’épreuve en disant « mais moi je vois pas où est le problème, ils sont cons ces journaleux ».

Les graphismes manquent de sel et les combats de poivre. On s’amuse bien au début mais l’ennui arrive trop vite.
MOYEN

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